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La nature en pleine ville à Verdun

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Pourquoi aimez-vous votre quartier ? Qu’est-ce qui contribue à votre qualité de vie ? Le Devoir vous emmène cet été chez nos lecteurs qui ont bien voulu nous faire visiter leur voisinage. Premier arrêt : l’arrondissement de Verdun, à Montréal, où le fleuve et la verdure côtoient la faune urbaine.

« Quand on sort de chez nous par la porte d’en avant, on est en ville, mais par le balcon en arrière, c’est la campagne ! » Leonel Orozco nous reçoit dans son appartement en copropriété situé à deux pas du fleuve, à Verdun. Le père de famille, sa conjointe et leur fils de 14 ans n’ont pas besoin de chalet : ils ont l’impression de vivre en pleine nature, même s’ils habitent à 300 mètres de la très urbaine rue Wellington.

« Dès qu’on a visité le logement, on s’est dit : “Ici, c’est nous” », raconte le Montréalais originaire du Guatemala, attablé dans sa cuisine.

Par la fenêtre, on voit un terrain boisé. Des vélos passent sur la piste cyclable, à quelques mètres du balcon. On entend des oiseaux chanter. L’air du fleuve se fait sentir jusqu’ici. La plage de Verdun se trouve à cinq minutes de marche.

« On a une énorme cour arrière », lance Leonel Orozco en souriant. « C’est tout un écosystème : 113 espèces d’oiseaux ont été répertoriées dans le secteur », renchérit Fabian, l’adolescent de la famille, passionné de la faune ailée.

La famille Orozco a quitté son pays natal pour venir s’établir à Montréal en 2016. Ils ont acheté leur appartement actuel, boulevard LaSalle, il y a trois ans. Ils se sentent chez eux à Montréal malgré le déracinement, la langue — ils parlent un français impeccable — et l’apprentissage des coutumes, de la culture…

Photo: Adil Boukind Le Devoir Leonel Orozco et son fils, Fabian, n’ont pas besoin de chalet: ils ont l’impression de vivre en pleine nature, même s’ils habitent à 300 mètres de la très urbaine rue Wellington.

« Je crois qu’on s’est bien adaptés », résume Leonel Orozco, qui travaille dans le développement de logiciels. Lui et sa famille ont trouvé à Verdun l’endroit idéal pour faire leur nid : à 15 minutes à pied de l’école secondaire Monseigneur-Richard, près de trois stations de métro — et donc du centre-ville —, ainsi que d’une multitude de pistes cyclables et de tous les services, épicerie, pharmacie, soins de santé.

« On n’a pas besoin de voiture », explique Leonel Orozco. La famille se déplace à pied, à vélo ou en transports en commun. Et pour sortir de la ville, ils sont abonnés à Communauto.

Un grand terrain de jeu

Leur coup de cœur, c’est toutefois leur « cour arrière », qui s’étend à perte de vue… Le fleuve, la verdure, le vent. Les oiseaux, surtout. Leonel et Fabian tendent constamment l’oreille en parcourant leur terrain de jeu préféré. Sans même regarder, ils reconnaissent un merle d’Amérique, un cardinal, une mésange à tête noire, puis une autre espèce, et une autre encore…

Quatre minutes après être sortis de chez eux, on se trouve sur un sentier en bordure du fleuve. En cette journée de canicule, le moindre espace près de l’eau est occupé par des Montréalais en quête de fraîcheur. Des gens se trempent les pieds dans l’eau. D’autres prennent une bière frette.

Du reggaeton qui semble tout droit sorti de Porto Rico parvient à nos oreilles avant même qu’on arrive à la plage de Verdun. La bande de sable fin est bondée. Plusieurs centaines de personnes s’agglutinent dans ce vaste espace, qui semble exigu.

On est chanceux de vivre ici, dans un pays en paix. La vie est belle à Montréal. Mais on doit prendre soin des gens qui ont moins de chance.

— Leonel Orozco

Leonel et Fabian Orozco s’intéressent davantage aux oiseaux, aux couleuvres et aux poissons qui peuplent les environs. Impossible de s’ennuyer avec ce terrain de jeu exceptionnel dans leur cour arrière. Fabian peut parler en long et en large de la quarantaine de variétés de parulines qui transitent par Montréal, au printemps et à l’automne.

« Quand elles passent par ici, c’est la fête », explique l’ornithologue amateur. Les arbres des alentours prennent vie sous l’impulsion de ces petits oiseaux colorés et hyperactifs.

Fabian Orozco aime aussi observer les grands hérons et les aigrettes qui nichent près du fleuve. Ils volent vers l’est le matin pour aller se nourrir et reviennent au coucher du soleil. L’hiver, des canards se tiennent à leur tour sur le fleuve.

Un autre type de faune

L’ornithologie est devenue un mode de vie chez les Orozco. Ils sont membres de la Société de biologie de Montréal. Ils assistent à des activités, à des conférences. Fabian adore se déplacer, à pied ou à vélo, vers des « points chauds » propices à l’observation des oiseaux — le parc George-O’Reilly à l’ouest de Verdun, le parc des Rapides à LaSalle, et même le domaine Saint-Paul, aussi appelé le boisé de l’Île-des-Sœurs, de l’autre côté du fleuve.

Au cours des dernières années, un autre type de faune a établi son habitat dans les espaces boisés des environs : des personnes itinérantes érigent leurs tentes sur ces vastes terres. L’été dernier, un campement a vu le jour juste devant l’immeuble où habite la famille Orozco, de l’autre côté de la piste cyclable.

Ces infortunés voisins venaient recharger leurs téléphones sur les prises de courant à l’extérieur du bâtiment. Parfois, ça parlait fort. Même la nuit. La police est intervenue quelques fois. Cette année, les tentes se font plus discrètes, loin du regard des gens qui ont un domicile.

Leonel Orozco est sensible au triste sort de ses concitoyens ayant perdu leur logement. Peut-être parce qu’il a lui-même vécu un déracinement — d’abord au Guatemala, en quittant sa ville natale à l’âge de 17 ans, puis en s’exilant en France et ensuite au Québec.

« On est chanceux de vivre ici, dans un pays en paix, dit-il. La vie est belle à Montréal. Mais on doit prendre soin des gens qui ont moins de chance. »

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