NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
Après avoir été conservés depuis plus d’un siècle dans un musée d’Ottawa, deux artéfacts sacrés sont revenus aux mains de la Nation Siksika, en Alberta.
Les pierres gravées sont désormais entreposées au parc historique Blackfoot Crossing (BCHP), situé dans la communauté Siksika.
Elles ont une profonde signification pour les Pieds-Noirs. Ces artefacts étaient utilisés pour la méditation et la prière, explique Shannon Bear Chief, directrice générale du musée.
Comme tout le reste - la langue, la culture -, cela a été enlevé aux Pieds-Noirs. Ramener nos objets à la maison est également un événement historique important parce que nos esprits reviennent à la maison. C'est comme cela que nous deviendrons une nation à part entière.
Les artefacts ont été façonnés il y a plusieurs siècles. Ils ont été retirés aux Pieds-Noirs à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle.
Transmission
Plus tôt cette année, une délégation de Pieds-Noirs s'est rendue au Musée canadien de l’histoire, à Ottawa, pour identifier les objets et confirmer qu’ils appartenaient bien aux Siksikas.
Le rapatriement a eu lieu vendredi. Il a été marqué par des cérémonies traditionnelles, des récits et des spectacles menés par des artistes locaux.
Strater Crowfoot, président du conseil d’administration du parc historique Blackfoot Crossing, explique que le retour des pierres va permettre d’établir une connexion entre les générations actuelles et futures des Pieds-Noirs et celles du passé.

Le parc historique de Blackfoot Crossing se situe à cent kilomètres à l'est de Calgary. (Photo d'archives)
Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh
Nous allons pouvoir expliquer aux générations futures à quoi servaient ces pierres et comment elles permettaient de maintenir notre vie et notre existence dans les prairies en nous permettant de chasser le bison et d'en vivre, ainsi que de vivre de la terre.
Martin Heavy Head, un aîné de la Nation Kainai, a fait partie de la délégation qui s’est rendue à Ottawa. Il explique qu’il y a de nombreux autres objets qui doivent être rapatriés et que les efforts doivent se poursuivre.
Il ne s'agit pas seulement de rapatrier des objets, il s’agit aussi de connaissances, de territoires. Il s'agit de rapatrier nos vies qui nous ont été enlevées, déclare-t-il.
Le rapatriement des artefacts s’inscrit dans un programme introduit en 2023. Plusieurs objets sont déjà retournés en Alberta, dont une roche gravée, la même année.
Avec des informations d’Andrew Jeffrey