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Après plus de trois semaines d’évacuation en raison d’un incendie de forêt menaçant, les membres de la Nation crie de Pimicikamak pourront commencer à regagner leur communauté à partir de ce lundi. Un retour graduel est prévu, malgré un état d’urgence toujours en vigueur et la présence persistante de fumée.
Le chef David Monias a annoncé que les résidents rentreront par phases, avec environ 500 personnes attendues en voiture dès lundi.
L’ordre d’évacuation, mis en place de manière préventive pour protéger les citoyens les plus vulnérables, est officiellement levé.
Dimanche après-midi, M. Monias a publié un communiqué sur Facebook indiquant que la Première Nation, située à environ 530 kilomètres au nord de Winnipeg, peut désormais entamer le processus de retour.
Cependant, la communauté demeure en état d’urgence. L’incendie de forêt le plus proche brûle toujours, et la fumée reste présente dans la région.
Selon les données provinciales, le feu, d’une superficie d’environ 2300 hectares, est maintenant contenu depuis samedi.
En entrevue dimanche, le chef s’est dit heureux du retour des résidents dans leur communauté.
J’étais tellement heureux de pouvoir leur annoncer [la nouvelle]. Je n’arrivais pas [à tenir ma joie avant de la partager avec eux], a-t-il affirmé.
Tout le monde a hâte de rentrer à la maison et d’être ensemble.
Un autre incendie de forêt, situé au sud de Pimicikamak, couvre plus de 64 000 hectares et demeure hors de contrôle, selon la province.
Le chef Monias a indiqué qu’il pourrait s’écouler encore quelques semaines avant que les incendies ne s’éteignent complètement.
Il se montre toutefois optimiste : de fortes pluies accompagnées de grêle, tombées dans la région dimanche, pourraient aider les pompiers sur le terrain.
Jusqu’à présent, aucune structure n’a été endommagée par les incendies, a-t-il précisé.
Les évacués capables de rentrer par leurs propres moyens peuvent commencer à reprendre la route.
La Première Nation a mis en place des ententes avec des stations-service le long de plusieurs itinéraires menant à la communauté, afin de faciliter leur retour.
Avant d’autoriser le retour des résidents, les autorités ont soigneusement évalué les risques liés aux incendies et à la qualité de l’air.
Elles se sont également assurées que les ressources essentielles – comme l’approvisionnement en nourriture et en carburant – seraient accessibles une fois les membres de la communauté de retour.
Le chef David Monias a indiqué que le retour des quelque 7800 habitants se fera de manière progressive.
Des démarches sont en cours pour affréter des autobus et organiser des vols afin de ramener les milliers d’évacués répartis à travers deux provinces, de Thompson jusqu’à Niagara Falls, en passant par Winnipeg.
Les personnes les plus vulnérables – notamment les aînés et celles souffrant de troubles respiratoires – qui ont été les premières à être évacuées seront les dernières à revenir.
Leur retour pourrait s’effectuer d’ici la fin de la semaine, à condition que la qualité de l’air, à l’intérieur comme à l’extérieur des habitations, soit jugée sécuritaire.
Winnipeg, c’est bien… mais ce n’est pas chez nous, a déclaré M. Monias.
Avec les informations de Lauren Scott