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La mortalité en France atteint un niveau historiquement bas, cette étude liste les causes de décès

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637 000 décès ont été enregistrés en France en 2023 selon une étude de Santé Publique France. Les cancers sont la première cause de mortalité.

Une vaste étude a listé les causes de mortalité en France en 2023 qui a atteint un niveau historiquement bas.

MARTIN LELIEVRE / AFP

Une vaste étude a listé les causes de mortalité en France en 2023 qui a atteint un niveau historiquement bas.

DÉMOGRAPHIE - Un niveau historiquement bas. Le reflux voire la quasi-disparition de l’épidémie de Covid-19 a fait baisser, en 2023, la mortalité à des niveaux inédits, pointe une étude publiée ce mardi 8 juillet par Santé publique France, l’Inserm et la direction des statistiques du ministère de la Santé (Drees).

Réalisée régulièrement, cette vaste enquête statistique permet de lister les causes de mortalité en France. « Les deux premières causes de décès restent les tumeurs et les maladies de l’appareil circulatoire », devant les maladies de l’appareil respiratoire, révèle le document qui a analysé les 637 082 décès ont été enregistrés cette année-là.

« Après trois années de forte mortalité dues à la pandémie de Covid-19 et à un regain de mortalité lié aux maladies respiratoires en 2022 », 2023 a connu une mortalité « plus faible qu’en 2019 », détaille à l’AFP Élise Coudin, directrice du CépiDc (Inserm). Comme dans la grande majorité des pays européens, le niveau de mortalité a été « historiquement bas » en France. Mais la baisse est tout de même inférieure à ce qu’elle aurait été si la tendance d’avant-pandémie s’était prolongée jusqu’en 2023.

Un décès sur quatre lié à un cancer

En 2023, plus de la moitié des décès (53 %) ont eu lieu en établissement de santé et quasiment un quart à domicile (24 %).

Toujours premiers tueurs, chez les hommes comme chez les femmes, les cancers ont été responsables d’un peu plus d’un quart des décès (27 %). Bien qu’en baisse, la mortalité due aux tumeurs a augmenté pour certains cancers (pancréas, mélanome) et, en général, chez les femmes de plus de 85 ans.

En deuxième position, les maladies cardio-neurovasculaires (infarctus du myocarde, AVC, insuffisance cardiaque, etc.) ont entraîné un peu plus d’un cinquième des décès et représenté la première cause de mortalité chez les 85 ans et plus.

« En légère hausse » en 2023, les décès causés par des maladies respiratoires autres que le Covid (pneumonies, maladies chroniques, grippe hivernale notamment), sont revenus depuis 2022 à des niveaux pré-Covid. Ils avaient fortement diminué en 2020 et 2021, au plus fort de la pandémie. S’ils ont légèrement diminué sur un an, les décès par maladies endocriniennes, digestives et génito-urinaires restent sur une tendance à la hausse sur plusieurs années.

Cette tendance est potentiellement liée « à des chocs induits par la pandémie (prise en charge retardée, difficultés d’accès aux soins, changements dans les comportements, voire dans l’offre de soins) », jugent les chercheurs, sans savoir s’il s’agit d’« effets ponctuels lents à se résorber ou de chocs structurels ».

Le taux de mortalité plus élevé outre-mer et en zone rurale

Autre enseignement : la mortalité due aux accidents, notamment chutes et accidents de transports, a encore augmenté, tandis que le taux de suicide (13,6 pour 100 000) a baissé.

Concernant la mortalité infantile, « plus de la moitié des décès des enfants de moins d’un an sont dus à une affection dont l’origine se situe dans la période périnatale », devant les malformations congénitales et les anomalies chromosomiques, décrit Anne Fouillet, épidémiologiste à Santé publique France.

Géographiquement, la mortalité est bien plus marquée dans les départements et régions d’Outre-mer et, dans une moindre mesure, dans le nord et l’est de l’Hexagone. La mortalité est aussi plus importante dans les territoires ruraux hors d’influence des villes et plus faible dans les grandes agglomérations, notamment pour les maladies cardio-neurovasculaires et les causes externes. À l’inverse, la mortalité est sensiblement plus faible en Île-de-France (-15 % par rapport à la moyenne nationale).

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