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La menace d’une grève dans la construction résidentielle se précise, alors que l’APCHQ vient de rejeter la demande de l’Alliance syndicale de présenter à ses membres entrepreneurs l’offre qu’elle venait de lui soumettre.
L’Alliance syndicale, qui représente les 200 000 travailleurs de la construction, par le biais de ses cinq organisations syndicales membres, a rencontré la presse, mercredi à Montréal, pour indiquer qu’elle venait de présenter à l’association patronale son « offre finale ». Et elle pressait l’APCHQ de soumettre celle-ci à ses membres.
Le porte-parole de l’Alliance syndicale, Alexandre Ricard, avait rappelé que les cinq syndicats disposaient déjà d’un mandat de grève et qu’ils étaient prêts à l’exercer, advenant une réponse négative de l’APCHQ.
Ce mandat de grève pouvait d’ailleurs déjà être exercé dès mercredi matin, mais ça n’avait pas été fait. L’Alliance avait préféré présenter cette dernière offre à l’association patronale.
En réplique dans l’heure et demie qui a suivi, l’APCHQ a toutefois fait savoir que la proposition syndicale n’était pas réaliste financièrement.
« Les revendications syndicales actuelles ne tiennent pas compte de la capacité de payer des ménages, et ce, surtout dans un contexte de crise de l’habitation. Il faut le rappeler, les coûts de la main-d’œuvre représentent entre 40 % et 50 % des coûts payés par le consommateur. C’est un enjeu d’abordabilité. Pour l’APCHQ, il est primordial de protéger le portefeuille des Québécois et Québécoises », a commenté l’APCHQ.
Les salaires dans la construction étaient déjà inférieurs dans le secteur résidentiel, par rapport aux autres secteurs de la construction, le tout variant selon le métier. Et alors que les trois autres secteurs de la construction ont renouvelé leur convention collective, cet écart s’est encore agrandi, a déploré M. Ricard.
Fait à noter, contrairement à ce qui prévaut dans les autres secteurs d’activité économique, les augmentations de salaire qui sont négociées dans l’industrie de la construction ne sont pas rétroactives à la date d’échéance de la précédente convention collective. Les travailleurs perdent donc de l’argent qu’ils ne récupéreront pas, lorsque la convention n’est pas renouvelée.