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La Manche intensifie son combat contre les violences intrafamiliales

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Les dossiers de candidatures sont à déposer au plus tard le 23 mai 2025 pour l’appel à projets annuel du conseil départemental de la Manche contre les violences intrafamiliales.

Violences intrafamiliales appel à projets département Manche Coutances 06052025
Contre les violences intrafamiliales, le conseil départemental de la Manche accompagne les initiatives locales à travers un appel à projets, pour lequel les dossiers de candidature sont à déposer d’ici le 23 mai 2025. ©Géraldine LEBOURGEOIS

Par Géraldine Lebourgeois Publié le 14 mai 2025 à 7h35

« En 2023, les services de sécurité intérieure du département ont fait état d’une augmentation de 8,60 % des faits de violences intrafamiliales par rapport à 2022. Ce sont ainsi plus de 2 000 cas qui ont été constatés dans le département en douze mois », souligne Aline Mabkhout, conseillère technique en travail social et chargée de la mission Violences intrafamiliales pour le conseil départemental de la Manche.

Mardi 6 mai 2025, elle était à Coutances avec Isabelle Bouyer-Maupas, conseillère départementale en charge de l’égalité femmes-hommes et des violences intrafamiliales, dans le cadre de l’appel à projets Violences intrafamiliales (VIF) relancé cette année. Les dossiers de candidatures sont à déposer au plus tard le 23 mai.

+ 8,60 % de faits de VIF en un an

Parmi les initiatives déjà aidées, celles d’EPE 50, École des parents et des éducateurs de la Manche. Cette association accompagne la parentalité et intervient pour la prévention et la lutte contre les violences et la récidive.

Elle a fait l’objet d’un financement départemental pour deux actions, en 2024 : une à destination des femmes victimes de violences conjugales séparées de leur conjoint et une à destination des enfants co-victimes de violences pour les aider à développer l’estime de soi.

Ces enfants ont longtemps été les grands oubliés. Enfin, ils sont reconnus comme victimes à part entière, avec des syndromes post-traumatiques, des atteintes à leurs relations à eux-mêmes et aux autres, un manque de confiance.

Un exemple concret

Rétablir la confiance et l’assurance en soi, démontrer qu’il y a un autre possible que ces violences qui ont fait leur quotidien et qu’elles peuvent être enrayées et laissées derrière soi, c’est ce que propose l’EPE 50.

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Son équipe, composée de huit professionnels, intervient jusqu’à présent dans le Centre et Sud-Manche. Elle peut accompagner une vingtaine de femmes par an lors d’ateliers organisés en trois sessions et autant d’enfants lors de séances de trois fois trois heures où se mêlent jeux et libération de la parole.

L’association intervient aussi au sein des écoles pour faire évoluer les représentations, faire tomber les stéréotypes, faire progresser la relation à l’autre.

On est convaincus qu’il suffit d’une rencontre où l’on vit du bon, d’une expérience nouvelle où l’on est accueilli avec ses émotions pour aider à se construire une nouvelle représentation de soi. On n’a pas de baguette magique mais c’est une graine de semée et dont ils vont faire quelque chose.

Le travail est collectif et départemental, de plus en plus, mené par les acteurs locaux contre les VIF.

Travailleurs sociaux, professionnels de la justice et du droit, associations, cellule départementale de recueil de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes, entre autres, sont là et leur mobilisation pour et avec ces victimes fait ses preuves (accueil, écoute, information, orientation, aide, accompagnement dans les démarches judiciaires, médicales, sociales, administratives…). Il faut faire plus encore.

« Intervenir de façon collective »

Dans la Manche, trois réseaux VIF ont été mis en place. Le conseil départemental y investit cette année 54 000 euros et « afin qu’il en existe sur chacun des neuf territoires de solidarité à l’horizon 2025, il a été décidé de soutenir la création d’un à deux réseau par an ».

Isabelle Bouyer-Maupas en est convaincue :

Intervenir de façon collective, c’est la clé. Il faut sensibiliser au maximum. Selon moi, trois verbes sont importants : agir, et il y a urgence à agir ; protéger, c’est un devoir ; et prévenir, une responsabilité du conseil départemental. Je souhaite que cet appel à projets soit maintenu le plus longtemps possible.

Annuel, proposé depuis 2022, l’appel à projets est proposé aux associations loi 1901, aux établissements publics administratifs ou à caractère industriel et commercial, aux groupements d’intérêts publics et aux services de l’administration pénitentiaire qui souhaitent s’impliquer et lancer une initiative pour aider les victimes de violences, femmes, hommes et enfants, et leurs proches.

80 000 euros d’aides en 2024

En 2024, le conseil départemental de la Manche a soutenu douze projets pour les victimes de violences intrafamiliales, pour un montant de 80 000 euros, là où il était de 60 000 euros en 2023. L’enveloppe peut encore augmenter.

Les dossiers de candidatures seront soumis à une sélection assurée par un comité de conseillers départementaux. Les priorités qu’ils doivent cibler : prévenir les violences intrafamiliales, protéger les personnes des violences subies, réduire les impacts et les risques pour les enfants, prévenir les violences, informer, repérer les victimes, les accompagner dans un processus de réparation ou encore prévenir la réitération de comportements violents chez les auteurs de violences conjugales et intrafamiliales.

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