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L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a détecté un cas de la maladie de Newcastle dans un élevage de pigeons à Chilliwack, en Colombie-Britannique, un fait plutôt rare.
Comme dans le cas de la grippe aviaire, l'abattage des oiseaux et la désinfection des locaux sont nécessaires, indique l’agence.
Le virus affecte les oiseaux sauvages et domestiques et peut provoquer une conjonctivite chez l'homme.
La maladie est susceptible de réduire la production d'œufs chez les oiseaux domestiques. Elle risque aussi de provoquer un grand nombre de morts subites dans un troupeau, tandis que les oiseaux sauvages peuvent développer une paralysie des ailes et se retrouver dans l'incapacité de voler.
La maladie de Newcastle a été découverte en Indonésie en 1926, mais elle a tiré son nom de la ville de Newcastle upon Tyne, en Angleterre, où elle est apparue en 1927.
Avant 1990, la maladie, aussi appelée pseudopeste aviaire, était rarement rapportée comme étant à l'origine de la mort d'oiseaux sauvages. Néanmoins, depuis, on trouve de façon courante au Canada presque chaque année quelques cas de maladie de Newcastle chez les cormorans.
Il n'existe aucun traitement pour la maladie de Newcastle.
Cette souche a déjà été identifiée dans l’Ouest canadien, mais chez des oiseaux sauvages. Là, elle est détectée dans des oiseaux d’élevage, donc c’est préoccupant, souligne Jean-Pierre Vaillancourt, professeur titulaire à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal.
Selon lui, une épidémie de la maladie de Newcastle chez les oiseaux domestiques est plutôt rare, surtout en Amérique du Nord.
Malgré sa contagiosité, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un virus moins talentueux que la grippe aviaire pour se propager, ajoute le professeur.
Avec les informations de La Presse canadienne