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La majorité des Canadiens rejettent l’idée qu’ils vivent sur des terres autochtones volées

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D’après un article d’Adrian Humphreys publié dans le National Post le 11 juin 2025

Un sondage d’opinion réalisé par Léger Marketing pour l’Association d’études canadiennes révèle que plus de la moitié des Canadiens (52 %) rejettent l’idée qu’ils vivent sur des terres volées aux peuples autochtones. Adrian Humphreys explique que les résultats, livrés à Postmedia, révèlent des divisions générationnelles, géographiques et socioculturelles importantes.

Selon le sondage, seulement 27 % des répondants affirment vivre sur des terres volées, alors que 21 % ne savent pas ou préfèrent ne pas répondre. Chez les jeunes âgés de 18 à 24 ans, la proportion de ceux qui reconnaissent vivre sur des terres autochtones volées grimpe à 41 %, surpassant ceux qui rejettent cette idée (37 %). À l’inverse, les Canadiens de 65 ans et plus sont 65 % à rejeter l’idée et seulement 15 % à l’appuyer.

Cette tendance suit une pente descendante constante : plus les répondants sont âgés, moins ils croient vivre sur des terres autochtones spoliées, et inversement.

Humphreys souligne également que le lieu de résidence influence la perception. En milieu rural, 56 % rejettent cette idée contre 24 % qui l’acceptent. En banlieue, c’est 50 % contre 29 %. En milieu urbain, le clivage est plus étroit : 46 % rejettent, 34 % acceptent.

Des disparités régionales notables apparaissent aussi. À Calgary, 69 % des répondants rejettent la notion de terres volées, contre seulement 20 % qui l’admettent. À Edmonton, pourtant située dans la même province, les opinions sont plus partagées : 41 % rejettent, 32 % acceptent. À Montréal, 53 % des répondants disent non, 26 % oui. Dans le Grand Toronto, les avis sont aussi partagés : 43 % non, 30 % oui.

Vancouver se distingue : 45 % des répondants estiment vivre sur des terres autochtones volées, soit la proportion la plus élevée parmi les grandes villes sondées.

Parmi les répondants autochtones, 53 % affirment vivre sur des terres volées, tandis que 36 % disent que ce n’est pas le cas. Les propriétaires sont plus enclins à rejeter cette idée (53 %) que les locataires (42 %). Les étudiants (50 %) et les chômeurs (37 %) sont plus susceptibles de l’accepter que les travailleurs à temps plein (35 %) ou à temps partiel (30 %).

Les Canadiens nés au pays sont également plus enclins à rejeter cette notion (51 %) que les immigrants (44 %).

Jack Jedwab, président de l’Association d’études canadiennes, souligne que cette divergence d’opinions reflète une différence profonde dans la manière dont les Canadiens perçoivent l’histoire de leur pays : « Cela reflète non seulement un désaccord sur les mots, mais une division plus large sur les valeurs et la légitimité historique du Canada. »

Le vocabulaire employé a son importance. Selon Jedwab, le terme « volées » semble provoquer davantage de rejet que le mot « non cédées », plus fréquent dans les déclarations d’ouverture lors d’événements publics. Par exemple, même le roi Charles III a reconnu dans son discours à Ottawa que le parlement siège sur le territoire non cédé des Algonquins Anishinaabeg.

Toutefois, cette terminologie fait l’objet de contestations : des professeurs de l’Université de la Colombie-Britannique ont récemment intenté une poursuite contre l’université, estimant que l’obligation de réciter des reconnaissances de territoire contrevient au principe de neutralité politique exigé des établissements publics.

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