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La loi d’Avery sur les dons d’organes présumés a complètement changé la donne, au N.-B.

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Depuis maintenant deux ans ce mois-ci, le don d’organes est désormais présumé au Nouveau-Brunswick. Cette décision politique a fait changer la réalité dans le milieu médical, note le chef des soins intensifs à l’Hôpital Georges-Dumont, à Moncton, le Dr Rémi LeBlanc.

Le projet de loi, adopté le 16 juin 2023, est connu sous le nom de Loi d’Avery. Il fait en sorte qu’il n’est plus obligatoire de signer sa carte d’assurance-maladie au Nouveau-Brunswick pour être reconnu comme donneur d’organes. Une personne le devient automatiquement, à moins qu’elle ou sa famille refuse.

L’important, c’est d’avoir ces discussions-là avant comme ça, on suppose qu’il veut, précise le Dr Rémi LeBlanc. À la fin de la journée, ça demeure la décision de la famille.

Depuis deux ans, on a beaucoup augmenté les références au programme de don d’organes et on a beaucoup augmenté le nombre de donneurs.

En 2024, la province enregistre 31 dons d’organes, une augmentation de 93 % en comparaison de l’année précédente où 16 dons ont été enregistrés.

On essaie de privilégier les gens du Nouveau-Brunswick en premier. Si on n’a personne, là, ça va être quelqu’un d’une autre province, pour que ces organes-là puissent sauver une vie, dit le Dr Rémi LeBlanc.

Le Dr Rémi LeBlanc déclare qu’environ 3400 personnes ont été greffées en 2024 au Canada et à peu près le même nombre de personnes sont actuellement en attente de greffe.

On est rendus à une étape où il y a autant de monde sur la liste que de donneurs qu’on a par année, résume-t-il. Malheureusement, il y a environ 20 % de ces personnes-là qui décèdent en attendant une greffe. C’est ça qu’on essaie de diminuer, puis de limiter pour justement voir les organes les plus rapidement possibles.

Une demande accrue et peu de ressources

Quelques obstacles demeurent quant au don d’organes au Nouveau-Brunswick, malgré l'adoption de la Loi Avery.

Le défi qu’on a tout de suite, c’est le manque de ressources. On a doublé, triplé le nombre de demandes. Les gens, ils nous appellent, mais on n’a pas plus de staff, dit le Dr Rémi LeBlanc.

Le Dr Rémi LeBlanc en entrevue sur le plateau du Téléjournal Acadie.

Le Dr Rémi LeBlanc, chef des soins intensifs à l’Hôpital Georges-Dumont, le 2 juin 2025.

Photo : Radio-Canada

Il faut agir rapidement lorsqu’une personne décède pour pouvoir prélever ses organes, et seulement quelques hôpitaux effectuent cette intervention.

Pour les prélèvements liés à une mort neurologique, les interventions sont effectuées soit au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont pour le réseau de santé Vitalité, soit aux hôpitaux de Fredericton, Saint-Jean et Moncton pour le réseau de santé Horizon. Alors que pour une mort par critères cardiovasculaires, ils sont effectués au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont et depuis tout récemment à l'hôpital de Saint-Jean.

Le Dr Rémi LeBlanc indique que du travail est actuellement effectué pour augmenter la quantité du personnel, notamment le nombre d’infirmières disponibles pour les déplacements.

On essaie de participer dans des projets de recherche et on a eu du budget pour l’infrastructure, ajoute le Dr Rémi LeBlanc. On a le soutien du gouvernement [...], on essaie de s’ajuster, puis on essaie d’être là pour la population, pour aider à ce qu’il y ait plus de donneurs.

D’après les informations de Karine Godin

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