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La huitième édition du Festi’Bahuts : un tremplin d’avenir pour les lycéens d’Alençon

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À La Luciole, l'évènement Festi’Bahuts a été organisé par onze lycéens alençonnais. Cette expérience pourrait bien leur servir de tremplin dans leurs orientations post-bac.

En classe de terminale au lycée Leclerc-Navarre d'Alençon, Rose Lechappellain et Manon Dagron faisaient parties des 11 lycéens et lycéennes qui étaient chargés de l'organisation de la huitième édition de  Festi'bahuts.

En classe de terminale au lycée Leclerc-Navarre d’Alençon, Rose Lechappellain et Manon Dagron faisaient partie des onze lycéennes et lycéens qui étaient en charge de l’organisation de la huitième édition du Festi’Bahuts. ©L’Orne hebdo

Par Mathieu Druet Publié le 3 juin 2025 à 19h41

La huitième édition du Festi’Bahuts a rassemblé plus de 400 personnes, mercredi 28 mai 2025, à La Luciole. Cet évènement festif est organisé par La Luciole et l’association D’Écouves Verte. Depuis le mois d’octobre 2024, ils ont accompagné onze lycéens alençonnais dans la réalisation de leur projet.

Un projet d’un an

Les élèves de première générale en spécialité Arts plastiques du lycée Leclerc-Navarre d'Alençon ont exposés des oeuvres qu'ils ont réalisé eux-mêmes

Les élèves de première générale en spécialité Arts plastiques du lycée Leclerc-Navarre d’Alençon ont exposé des œuvres qu’ils ont réalisés eux-mêmes. ©L’Orne hebdo

Rose Lechappellain et Manon Dagron, deux élèves de terminale du lycée Leclerc-Navarre, faisaient partie des élèves organisateurs. Une d’entre elles connaissait déjà l’évènement car elle en a été spectatrice l’an passé. «  Je me suis dit :  » Pourquoi pas l’organiser l’année prochaine ! «  Dans l’édition précédente, j’ai beaucoup aimé le concert, l’ambiance et la convivialité  », confie Rose Lechappellain.

Ces deux lycéennes étaient en charge de la communication de l’évènement. «  Depuis le début, on se voyait régulièrement les mercredis après-midi et on se répartissait les tâches  », explique Manon Dagron.

Ce projet a été mené tout au long de l’année. Il a donc été nécessaire de s’organiser à côté des cours. «  Ces dernières semaines étaient beaucoup plus intenses qu’au début. Ce qui nous a pris le plus de temps, c’est la communication !  », avoue Rose.

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Elles se sont donc occupées de la réalisation des affiches, du contact avec la presse et de la promotion de l’évènement sur les réseaux sociaux. Elles ont aussi lancé les inscriptions pour les groupes.

Les jeunes «  sont les moteurs  »

La huitième édition du tremplin Festi'bahuts est organisée sous le thème

La huitième édition du tremplin Festi’Bahuts est organisée sous le thème « disco ». Quatre nouveaux groupes s’y sont produits. ©L’Orne hebdo

«  Ce sont les jeunes les moteurs de tout ce qui a été fait ici ! Ils choisissent les nouveautés en observant ce qui a été fait l’année d’avant  », remercie Céline Ferry, la directrice de La Luciole.

Cette année, c’est le «  thème disco  » qui a été choisi. «  Il a donc fallu adapter toute la décoration et les activités en fonction du thème. C’est pour ça qu’on a des paillettes sur le visage !  », s’amusent les deux lycéennes.

Le jour de l’événement, le public avait accès à un bar à paillettes, à un stand de maquillage éphémère ainsi qu’à un Photo Booth.

Des œuvres réalisées par les élèves de première, en spécialité Arts plastiques au lycée Marguerite de Navarre ont été exposées.

Sur le parvis, des jeux en bois, un coin détente et un stand de vente de gâteaux étaient à la disposition des visiteurs. Sept associations sont aussi venues présenter leurs actions auprès du public.

20 bénévoles à gérer

Au tremplin Festi'bahuts, l'association Unis-Cité de l'Orne présentait ses missions. Elle recherche 20 jeunes en service civique pour l'année 2025.

Au tremplin Festi’Bahuts, l’association Unis-Cité de l’Orne présentait ses missions. Elle recherche 20 jeunes en service civique pour l’année 2026. ©L’Orne hebdo

Le jour-J, les élèves organisateurs ont tenu le rôle de «  référents  » auprès de 20 autres lycéens, venus donner un coup de main bénévolement.

«  On a pris contact avec Margaux Hue, de l’association D’Écouves Verte, qui nous a accompagnées depuis le début d’année. Elle est devenue notre responsable pédagogique !  », soulignent avec malice les deux Alençonnaises.

«  Je suis plutôt dans l’accompagnement  », rattrape la salariée de D’Écouves verte, avec l’idée de «  créer une dynamique de groupe  ».

C’est la première fois, depuis la crise du Covid que l’association coorganise l’événement avec La Luciole. «  Même si on était quand même présent sur le forum associatif lors des deux dernières éditions  », souligne Margaux Hue.

A droite, Elodie Ferté, animatrice en chargé de l'évènementiel et à gauche, Daniel, un stagiaire du Bureau information de la jeunesse de l'Orne.

Le Bureau d’Information de la jeunesse de l’Orne a présenté des jeux ludiques à destination des jeunes. ©L’Orne hebdo

De belles perspectives

Margaux Hue, salariée de l'association d'Ecouves verte et accompagnante pédagogique pour le tremplin Festi'bahuts, Anne Bellenger, resposable de la communication et Céline Ferry, directrice de la Luciole - SMAC d'Alençon.

Margaux Hue, salariée de l’association D’Écouves Verte et accompagnante pédagogique pour le tremplin Festi’bahuts, Anne Bellenger, responsable de la communication et Céline Ferry, directrice de la Luciole – SMAC d’Alençon. ©L’Orne hebdo

Les deux lycéennes ont apprécié cette expérience. “On a fait de notre mieux pour mettre en place des choses qui nous représentent dans la vie”, ajoute Rose Lechappellain.

Le Festi’Bahuts pourrait bien, aussi, être un tremplin professionnel pour elles. Manon Dagron aimerait notamment s’orienter vers des études dans la communication en évènementiel, alors que son amie est plutôt tentée par des études d’art.

Les deux adolescentes ont fait un débriefing à la fin de la journée. Pour ceux qui souhaitent participer au projet, ils pourront s’inscrire en septembre et en octobre, alors que les organisateurs signalent déjà leur «  volonté d’apporter des changements pour la neuvième édition  ».

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