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La francophonie des Amériques est au rendez-vous en Colombie-Britannique

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Une cinquantaine de francophones d’Amérique du Nord, centrale et du Sud se réunissent cette semaine au campus de Burnaby de l’Université Simon Fraser (SFU), en Colombie-Britannique. Ils prennent part à la septième Université d’été sur la francophonie des Amériques qui, cette année, a pour thème les espaces.

Les espaces francophones, ce qui est le thème, c’est la façon dont j’ai intégré la francophonie canadienne, explique Ahdithya Visweswaran, qui a grandi à Saint-Boniface et à Edmonton et qui a appris le français à travers les programmes d'immersion française. Je pense que c'est le moyen avec lequel on peut donner l'opportunité à d'autres jeunes anglophones et allophones de s'y intégrer aussi.

Pendant cinq jours, Ahdithya Visweswaran et les autres participants auront l’occasion de parler des difficultés que vivent leurs communautés, comme le financement des espaces culturels francophones et la recherche universitaire en français, mais aussi de ce qui les rassemble.

Ahdithya Visweswaran.

Ahdithya Visweswaran travaille pour l'organisme Canadian Parents for French afin de permettre à de jeunes anglophones et allophones d'apprendre le français comme autre langue.

Photo : Radio-Canada / Jennifer Magher

Septième édition

C'est une formation de haut niveau, pédagogique et universitaire, précise Sylvain Lavoie, président-directeur général du Centre de la francophonie des Amériques, qui chapeaute l’événement. C'est une occasion d'échange, de collaboration, de mettre à l'avant-plan la recherche en français, de la valoriser également.

Le Bureau des affaires francophones et francophiles (BAFF) de l’Université Simon Fraser est l’hôte de la septième Université d’été sur la francophonie des Amériques. Le programme s'est notamment tenu, par le passé, à l’Université de la Louisiane, à Lafayette, située aux États-Unis, à l'Université du Québec à Chicoutimi, au Québec, et au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta.

Depuis sa création, plus de 300 personnes des Amériques y ont participé. Cette année, une vingtaine de pays sont représentés.

Il faut utiliser des politiques linguistiques

Oliverio Espindola vient de Rosario, en Argentine, ou, comme il aime la présenter, la ville de Messi, le célèbre joueur de soccer. Il y donne notamment des cours de français en ligne à des migrants latino-américains qui viennent habiter au Canada.

Oliverio Espindola.

Oliverio Espindola, de l’Argentine, était enthousiaste à l'idée de venir à l'Université Simon Fraser pour découvrir des accents francophones et des points de vue diversifiés.

Photo : Radio-Canada / Jennifer Magher

En Argentine, où l’espagnol est prédominant, le français est considéré comme une langue étrangère. On est dans un contexte hispanophone, ce n'est pas du tout le contexte similaire à celui ici, mais on travaille aussi en contexte minoritaire, dit-il.

On fait un effort pour soutenir le cours de français pour qu'on ne l'élimine pas. Il faut utiliser des politiques linguistiques. Il faut protester contre le gouvernement pour éviter que ce soit éliminé. Ça, c'est l'important pour nous.

Des défis pluriels

Si le français en contexte minoritaire est un point qu'ont en commun plusieurs des participants, les défis auxquels ils font face sont variés.

On parlait justement de cette difficulté de percevoir la francophonie des Amériques comme un bloc monolithique, parce que, en réalité, on a toutes et tous des trajectoires très différentes. On est dans des milieux urbains, ruraux, linguistiques, sociolinguistiques, qui sont très diversifiés, explique Clémentine Creach, étudiante en doctorat à la Faculté d'éducation de la SFU qui participe à l’événement.

De son côté, Chanel Vincent-Dubé, participante du Québec, s’intéresse à la découvrabilité des contenus numériques en français.

Il y a un défi pour les utilisateurs et utilisatrices de trouver le contenu. Le plus grand défi, je pense que c'est l'applicabilité au niveau des lois, dit-elle en faisant référence aux endroits déterritorialisés, comme certains sites web ou applications, où se trouvent ces contenus.

Chanel Vincent-Dubé.

Chanel Vincent-Dubé participe à l'Université d'été avec pour objectif de développer une meilleure compréhension de la francophonie à l'extérieur du Québec.

Photo : Radio-Canada / Jennifer Magher

Tout en discutant de ces nombreux défis, les participants souhaitent aussi nouer des liens entre eux. Si je suis capable de repartir avec deux ou trois expressions acadiennes, je serai heureuse!, s’exclame Chanel Vincent-Dubé.

L’Université d’été sur la francophonie des Amériques se déroule du 16 au 20 juin.

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