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La francisation en entreprise peu efficace, selon le commissaire à la langue française

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Les cours de francisation en entreprise financés par le gouvernement du Québec donnent peu de résultats et doivent être complètement repensés, indique le commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil, dans un nouveau rapport.

Ces cours sont « peu susceptibles de mener à des gains durables » pour ce qui est de l’apprentissage du français, avance le document.

Pour que cela fonctionne, il faudrait notamment que les élèves aient une connaissance de base en français en commençant, ce qui n’est pas le cas dans la majorité des cas. En plus, l’offre de cours n’est pas assez intensive et de trop courte durée pour atteindre des progrès notables.

La francisation en milieu de travail (FMT) compte pour 4,3 % du budget annuel en francisation du Québec, soit 12,6 millions de dollars en 2024-2025. Un total de 539 entreprises ont reçu du financement pour en faire ces deux dernières années, pour l’équivalent de 4776 élèves.

La grande majorité des élèves à l’heure actuelle sont des travailleurs temporaires. Puisqu’ils ne parlent pas du tout le français en partant, il leur faudrait « consacrer un temps considérable » à la francisation avant de pouvoir l’utiliser au travail, que ce soit pour des tâches ou pour socialiser avec leurs collègues, soit l’équivalent du niveau 4 en français selon l’échelle québécoise.

Il faut 500 heures de francisation (167 semaines) pour atteindre le niveau 4. Or, les formations en milieu de travail durent en moyenne 56 heures, selon le rapport rendu public mercredi.

Dans ce contexte, c’est souvent l’anglais qui prédomine, constate le commissaire, puisque la plupart des travailleurs qui ne parlent pas français se débrouillent en anglais.

Paradoxalement, la demande est de plus en plus forte pour ces cours puisque le gouvernement a l’intention d’exiger des travailleurs étrangers temporaires qu’ils aient un français de niveau intermédiaire s’ils souhaitent accéder à la résidence permanente.

Demander aux employeurs d’en faire plus

Dans ce contexte, le commissaire Dubreuil recommande qu’on cesse de financer des formations courtes en entreprise et qu’on offre plutôt des formations spécialisées par domaine d’emploi.

Il estime en outre que les entreprises devraient en faire plus en donnant plus de temps et d’occasions à leurs travailleurs pour la francisation durant les heures de travail. Les subventions en entreprise à 26 $ l’heure pour les formations courtes et qualifiantes devraient en outre être retirées, selon lui.

Dans son rapport, il constate que le coût de la francisation en entreprise est beaucoup plus élevé que dans l’offre extérieure parce que les groupes sont souvent très petits. Dès lors, les cours devraient être offerts au minimum à des groupes de six personnes, voire de 10.

De façon plus générale, Benoît Dubreuil estime que le gouvernement doit agir en amont en recrutant davantage de travailleurs qui parlent déjà le français. Il souhaite que la maîtrise du français soit davantage prise en compte par les programmes fédéraux qui permettent de recruter des travailleurs temporaires étrangers assujettis à des permis fermés.

Plus de détails suivront.

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