Publié le 02 juin 2025 à 11:35. / Modifié le 02 juin 2025 à 11:57. 3 min. de lecture

Je me suis baladé dans les rues de Paris samedi soir après la tant attendue victoire du PSG en Ligue des champions. Il faut commencer par dire une chose: contrairement à ce que pourrait laisser croire le débat politique français en ce début de semaine, il y avait bien, plus que tout, une énorme ferveur festive. Partout dans la ville, une joie extrême, qui, au fur et à mesure que l’on s’approchait des Champs-Elysées virait à la transe. Des comportements certes dangereux, entre les jeunes hommes qui étaient assis sur le toit de voitures roulant à vive allure et ceux qui tiraient des feux d’artifice depuis leur scooter ou du milieu de la foule. Mais, presque toujours, sans gestes ni propos agressifs. Surtout un pur bonheur dont on sentait bien qu’il était si explosif qu’il pouvait devenir dangereux.

Et puis, en marge de ces intenses célébrations partout dans la capitale et dans le pays, il y a eu ces débordements de violences qui ont attiré toutes les caméras du monde et dont il n’est pas question de minimiser la gravité. Du mobilier urbain a été dégradé, des commerces ont été pillés, des voitures brûlées. Des policiers ont été gravement blessés, dont un était dans le coma dans le nord de la France. Deux personnes ont perdu la vie dans des circonstances encore floues (aucune à proximité de la foule des Champs-Elysées).