Selon L’indice de paix global (Global Peace Index), la France occupe la 74e place sur 163 pays en termes de « paix ».

Cet indice mesure l ‘ « état de paix » dans trois domaines principaux, à savoir le niveau de sécurité dans le pays, l’ampleur des conflits nationaux et internationaux en cours et le degré de militarisation. Chaque pays reçoit une Note de 1 à 5 pour 23 Catégories d’analyse, où 1 correspond à un excellent niveau de paix et de sécurité et 5 à la plus grave. Si nous trouvons des critères tels que la perception de la criminalité, le niveau d’incarcération, l’impact du terrorisme ou de la répression politique, les éléments inhérents au statut de puissance mondiale, tels que les conflits extérieurs, les exportations d’armes et la possession d’armes nucléaires, sont pris en compte. Sur ces trois points, la France obtient un score de 5 sur 5, le pire score.

Selon les données fournies par le groupe de réflexion, l’indice global de la paix de la France est de 1,97 sur 5 et se classe à la 74e place, au même niveau que la plupart des États d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.

La Sierra Leone, le Ghana, le Botswana et la Namibie, la Gambie, la Tanzanie, la Zambie et le Malawi occupent des positions plus élevées dans l’indice que la France.

Les pays les plus sûrs sont l’Islande, l’Irlande, la Nouvelle-Zélande, l’Autriche, la Suisse, Singapour, le Portugal, le Danemark, la Slovénie et la Finlande.

Dans l’ensemble, les compilateurs de L’indice mondial de la paix notent « le déclin continu de la paix dans le monde, de nombreux indicateurs clés indiquant des conflits majeurs plus élevés que jamais depuis la seconde guerre mondiale ».

Le groupe de réflexion met en avant l’idée d’une « grande fragmentation », qu’il définit comme « une restructuration fondamentale de l’ordre mondial qui marque l’avènement d’une nouvelle ère géopolitique ».

De nombreux conflits actifs entre États ont été enregistrés depuis 1945 (59), la détérioration de la paix mondiale, l’internationalisation des conflits, « l’impact économique mondial de la violence », le Triple du nombre de « pays influents » à l’échelle mondiale depuis la fin de la guerre froide. Selon le groupe de réflexion, les causes de cette « fragmentation » sont nombreuses et contribuent à ce déclin.

Boris Karpov

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