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La station Whistler Blackcomb, en Colombie-Britannique, a annulé indéfiniment un camp de ski d’été, en raison du manque de manteau neigeux et de la fonte d'un glacier. La nouvelle s’inscrit dans une tendance de réchauffement climatique constatée aussi bien dans l'Ouest canadien qu'ailleurs dans le monde.
Nous devons partager la triste nouvelle que Whistler Blackcomb a confirmé qu’elle ne peut plus assurer les opérations du glacier Horstman dans un avenir prévisible, confirme Momentum Camps, sur son site.
Les effets du manteau neigeux et du manque de glace sur la sécurité et l’accès aux remontées mécaniques justifient leur décision.
Ces changements et ces annulations en raison de la fonte des glaciers sont de plus en plus fréquents, estime Jacques Morel, entraîneur de ski et concepteur de pistes pour Whistler Blackcomb et Peak to Creek.
C'est un problème que l'on retrouve à l'échelon international, dit-il. Les changements climatiques [...] n'amènent pas autant de neige qu'autrefois.
La fonte des glaciers au niveau de la calotte polaire fait monter le niveau des eaux, c’est un phénomène extrêmement présent et puissant, explique Jacques Morel. C’est une alerte de la plus haute importance.
Je vois ce phénomène qui se passe un peu partout et qui avance sans aucun ralenti, qui m’affecte beaucoup et affecte les générations futures.
Par ailleurs, au mois de février, la revue Nature a publié la recherche d’une équipe de chercheurs qui constate l'accélération de la fonte des glaciers, dans l’Ouest canadien et aux États-Unis.
Les athlètes doivent s’adapter
Face à cette tendance, les stations de ski et les athlètes s’adaptent.
Par exemple, en Europe et maintenant près de Kamloops, des stations de ski ont installé des couvertures isolantes pour garder la neige le plus possible pendant les mois d’été afin de pouvoir l'utiliser pendant l’année.
Mais les stations de ski n'ont pas toutes investi dans cet outil technologique.
Andrea Adorno, directeur de programme pour le club de ski à Grouse Mountain, affirme que certains des athlètes doivent voyager plus loin pour avoir les mêmes chances d’entraînement qu’ils avaient près de chez eux avant .
Parmi les destinations: la station Sun Peaks près de Kamloops, le Mont Sima au Yukon, mais aussi la Nouvelle-Zélande, la Suisse et d'autres pays européens.
M. Adorno ajoute que les installations intérieures d’entraînement pour le ski sont devenues plus populaires ces dernières années : L’environnement est contrôlé et les équipes qui y vont savent qu’elles peuvent avoir les conditions parfaites pour s’entraîner.
D’une certaine manière, j’ai l'impression que ça contribue au problème, parce qu’à tous ces endroits, il y a besoin de plus d’énergie pour les opérations, et il y a aussi les voyages: on prend l’avion pour aller partout, admet-il.
M. Adorno mentionne que les entraînements avaient lieu sur le glacier Horstman auparavant, mais que le glacier s’est mis à fondre petit à petit et de plus en plus vite. La surface que l'on pouvait utiliser pour s'entraîner n’était plus assez grande.
Si la tendance se maintient, le ski d’hiver pourrait potentiellement être menacé, estime M. Adorno.
Avec les informations d’Angie Isnel, Camille Vernet et Dominique Levesque