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Un groupe de défense des droits des chômeurs demande au gouvernement Carney d’intervenir rapidement pour prolonger des mesures temporaires de l’assurance-emploi qui avaient été adoptées à cause des droits de douane imposés par les États-Unis. L’une de ces mesures doit arriver à échéance dans les prochains jours.
Le Conseil national des chômeurs et chômeuses rappelle que deux séries de mesures en lien avec l’assurance-emploi avaient été annoncées, le 21 mars. Il s’agissait alors d’assouplir certains critères du régime pour venir en aide aux travailleurs des industries touchées, dans le contexte des droits de douane imposés par les États-Unis contre le Canada.
La plupart de ces mesures arriveront à échéance en octobre prochain. Une mesure, toutefois, doit prendre fin le 12 juillet, a indiqué en entrevue, mardi, Milan Bernard, co-porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses.
Il s’agit de celle qui avait modifié le nombre d’heures de travail requises pour se qualifier afin de recevoir des prestations d’assurance-emploi.
Le gouvernement du Canada avait annoncé que « le nombre d’heures requis pour être admissible aux prestations régulières dépend du taux de chômage dans la région où vous résidez habituellement » et que ce taux de chômage serait « ajusté », vu l’incertitude économique liée à l’imposition de droits de douane.
Le Conseil national des chômeurs, le Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE) et les quatre centrales syndicales — FTQ, CSN, CSQ et CSD — espéraient obtenir une norme universelle d’admissibilité de 420 heures de travail. Mais c’est une norme variable selon les régions qui avait été établie et qui ne serait jamais supérieure à 630 heures de travail requises. Dans certains cas, c’était une norme de 420 heures.
« La semaine prochaine, s’il n’y a pas d’action qui est faite d’ici ce temps-là par le gouvernement fédéral, cette mesure-là, elle va tomber à l’eau. Et il n’y a rien pour la remplacer », s’est inquiété M. Bernard.
Et alors que le gouvernement fédéral parle à son tour d’adopter des mesures de rigueur budgétaire, les groupes de défense des droits des chômeurs s’inquiètent pour les travailleurs touchés, alors que l’incertitude économique ne s’est pas apaisée face aux États-Unis.
« On voit que la situation n’est pas améliorée. On ne peut pas dire : “on revient à la situation d’avant”. Et, on va se le dire, de manière franche, Donald Trump, il est complètement imprévisible. On ne sait pas véritablement à quoi on peut s’attendre. Et là, on a devant nous le minimum, c’est-à-dire des mesures qui peuvent aider les travailleurs et travailleuses à se qualifier durant des moments plus difficiles. Et ce serait le minimum de pouvoir au moins les garder », a plaidé M. Bernard.
Il rappelle aussi que ces droits de douane, et l’incertitude qui les entoure, frappent non seulement les industries directement touchées par ces droits, mais aussi bien des industries connexes, des commerces de proximité et des entreprises de services.