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La chanteuse anglaise Jorja Smith était la tête d'affiche du 2e jour du festival Beauregard ce jeudi 3 juillet. Son groupe l'a portée autant qu'un public acquis d'avance.
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Par Christophe Jacquet Publié le 4 juil. 2025 à 1h09
Au festival Beauregard, les Black Eyed Peas n’ont plus le monopole du coeur. Après les survivants du hip hop californien lors du Before, la chanteuse anglaise Jorja Smith a repris l’étendard de la musique qui console, qui met du baume et du groove sur les peines, pour la 2e soirée à Hérouville Saint-Clair (Calvados), ce jeudi 3 juillet 2025.
Jorja Smith portée par deux batteurs
Succédant à SDM et Jean-Louis Aubert, la nouvelle diva soul est apparue sur la grande scène Beauregard après 22h30. Portée par un duo de batteurs envoyant du solo en ouverture, Jorja Smith est entrée avec des faux airs d’Alicia Keys (les longues tresses jusqu’à la taille, sans doute). Pas question pour elle de s’asseoir au piano. Voix éraillée, l’interprète d’à peine 28 ans restera vissée à son micro.
La présence scénique n’est pas (encore ?) son fort. Pas besoin. Elle a sans peine capté les milliers de regards braqués elle. Comment ? En démarrant par Try Me, l’un des titres les plus écoutés de son dernier album Falling or Flying, qui date déjà de septembre 2023.
Dynamique de groupe
Il faudra attendre la 4e chanson et la partie rappée d’un de ses trois choristes pour la voir sortir de sa coquille, se remuer dans ses Docks montantes. Jusque là, Blue Lights et Where Did I Go reposaient sur son groupe surpuissant de cinq musiciens (en plus des deux batteurs, une aux claviers-synthés, un à la guitare, un à la basse) pour faire monter la température.
Adulée en Grande-Bretagne, la chanteuse aux six Brit Awards n’a pas encore les tubes des Black Eyed Peas, qui écrivent « des chansons pour guérir, pour célébrer l’amour », comme « des pansements pour les gens ». Sur son 2e album et la collection de singles qu’elle aligne avec régularité, Jorja Smith évoque, dans ses paroles, « tout ce qui touche aux ruptures amoureuses » (on lui a prêté une liaison avec le rappeur canadien Drake), « aux relations avec [ses] amies, avec de vieux amis (peut-être révolues) et à soi-même ». Comme sur Be Honest ou Come Over.
Une chanson reprise en chœur dès les premières notes
Ce qui impressionne, c’est l’ampleur des registres – R’N’B, reggae via son père, musicien jamaïcain, dancehall, gospel, pop, un rien de trip hop -, qu’elle empoigne avec un tel backing band de compétition. Les bras se sont levés sur Little Things et son ambiance club, ponctuée d’un final aux congas.
Les premières notes de la chanson On My Mind auront ensuite soulevé la foule, très jeune, qui a dansé et repris en choeur cette chanson de rupture. Et a poursuivi la transe sur Teenage Fantasy. Tout sourire, moins retenue qu’au début, Jorja Smith pouvait partir en disant qu’elle aimait « tout le monde et chacun d’entre vous », qu’elle espérait « revenir ici bientôt ».
Elle est attendue à Lyon dès ce vendredi 4 juillet pour les Nuits de Fourvière. Elle va se produire sur une série de festivals jazz (Montreux le 8 juillet, North Sea à Rotterdam le 13 juillet, le Théâtre antique d’Arles le 25 juillet et Nice le lendemain), avant une mini-tournée américaine et Rock en Seine à Paris le 23 août, preuve de plus de son élasticité musicale.
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