NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Réservé aux abonnés
TRIBUNE - Le 9 juin 2024, le président de la République annonçait la dissolution de l’Assemblée nationale. Un an après, le constitutionnaliste Benjamin Morel estime que cet évènement n’a pas créé la crise de régime, mais l’a mis en lumière.
Maître de conférences en droit public à l’université Paris-Panthéon-Assas, Benjamin Morel a récemment publié « Le Nouveau Régime ou l’impossible parlementarisme » (2025, Passés composés, 114 p., 16 €).
Un an après la dissolution de l’Assemblée nationale, le bilan de cette décision — dont la rationalité échappe encore aux commentateurs les plus avertis — est pour le moins peu reluisant, mais demeure en grande partie à établir. En rebattant les cartes parlementaires, Emmanuel Macron a déclenché une série de réactions en chaîne dont nous n’avons sans doute pas fini de mesurer les conséquences institutionnelles. Pourtant, il serait sans doute hasardeux d’attribuer à cette seule décision présidentielle l’évolution actuelle de la situation politique. Car si cette dissolution fut bel et bien un acte discrétionnaire du chef de l’État, ses effets plongent leurs racines dans un processus bien plus ancien.
À lire aussi Depuis la dissolution, la lente descente aux enfers du RN
Les élections législatives partielles comme les enquêtes d’opinion, un an après le scrutin…