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La désinformation, un facteur de propagation de la rougeole

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Les cas de rougeole explosent partout au pays, au point où le Canada pourrait même perdre son statut d'éradication de cette maladie, acquis depuis 1988. Alors que les faibles taux de vaccination contribuent à sa propagation rapide, la désinformation scientifique a elle aussi son rôle à jouer.

De l'avis de Timothy Caulfield, professeur à la Faculté de droit de l'École de santé publique à l’Université de l’Alberta, il ne fait aucun doute que la circulation de mensonges sur les vaccins contribue à rendre certains adultes hésitants à se faire vacciner ou à faire vacciner leurs enfants.

C'est une tendance très inquiétante, dit-il.

Considérer le doute

Une étude publiée en 1988, qui établissait un lien entre le vaccin contre la rougeole et l'autisme, continue de semer le doute chez plusieurs personnes, bien qu'elle se soit avérée frauduleuse et qu'elle ait été démentie à plusieurs reprises, note Timothy Caulfiled.

Ce dernier ajoute qu'il suffit de semer un doute dans l’esprit des gens pour que cela ait une incidence sur le taux de vaccination.

Ce ne sont pas des personnes antivaccins; elles veulent seulement le meilleur pour leurs enfants, mais certaines informations erronées soulèvent des doutes et des questions, ajoute Craig Jenne, professeur au Département de microbiologie, d'immunologie et de maladies infectieuses de l'Université de Calgary.

Il s’agit de préoccupations très légitimes, ajoute-t-il.

Alors que plusieurs Canadiens n’ont pas de médecin de famille, ce professeur souligne l’importance d'avoir accès à des sources d’information fiables pour que les gens puissent poser leurs questions.

Si nous pouvons écouter ce qui les préoccupe et avoir une conversation honnête, la plupart du temps, les gens commencent à rétablir cette confiance [avec les vaccins].

La désinformation médicale : rien de nouveau

Loin d’être récente, la désinformation au sujet des vaccins a connu une accélération avec l’arrivée d’internet et des réseaux sociaux, selon les observations de Timothy Caulfield.

Des influenceurs dans le domaine de la santé véhiculent des mensonges sur les vaccins dans le but de créer des marques et de vendre des produits. Maintenant, nous le voyons même de la part de politiciens; pas seulement aux États-Unis, mais aussi, ici, au Canada, remarque-t-il.

Il ajoute que la désinformation qui s’est propagée durant la pandémie de COVID-19 a également contribué à la situation actuelle.

Une situation réversible, mais pas sans efforts

Il n’est pas trop tard [pour renverser la situation], mais ce sera très difficile, affirme Craig Jenne, qui ajoute : La seule façon de le faire, c’est avec la vaccination.

Pour obtenir une immunité collective, le taux de vaccination doit être de 95 %. Cependant, plusieurs régions du Canada sont loin d’avoir atteint ce pourcentage.

En Alberta, 68,1 % des enfants de 2 ans avaient reçu une vaccination complète, selon les données provinciales de 2024. Cependant, dans plusieurs régions de la province, ce chiffre passe sous la barre des 50 %. À High Level, par exemple, seuls 14 % des enfants de 2 ans étaient complètement vaccinés.

Il nous reste donc un long chemin à parcourir pour que l’immunité soit suffisamment élevée pour arrêter la propagation dans les communautés.

Craig Jenne note que la vaccination en zone rurale représente un défi particulier, étant donné la distance géographique : Il faudra beaucoup d’efforts et de ressources pour approcher ses chiffres de la barre des 95 %.

Nous devons doubler les programmes de vaccination, rendre les cliniques de vaccination plus accessibles, étendre les heures d’ouverture, affirme-t-il.

Une communication claire et fréquente de la part des autorités provinciales au sujet de la vaccination est aussi nécessaire, d'après lui.

Une meilleure communication

De son côté, Timothy Caulfield estime qu’une réponse sur tous les fronts est nécessaire pour s’attaquer au problème de la désinformation. On doit préparer le terrain, dit-il.

On doit expliquer aux gens quel genre de désinformation il pourrait y avoir dans le futur, quel genre de tactiques vont être utilisées.

Il ajoute qu’il faut également démentir et corriger la désinformation en ligne. Cela doit venir de voix crédibles : médecins, scientifiques, organisations de la santé, soutient le professeur.

La stratégie doit aussi passer par l’éducation, selon lui : La meilleure façon de combattre [la désinformation] est de doter les citoyens d’un esprit critique qui leur permettra de faire la part des choses.

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