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Les participants à la Finale des Jeux de l’Acadie ont la chance de rencontrer une athlète de haut niveau, la cycliste Christel Ferrier. Sa présence s'inspire du nouveau partenariat avec la Confédération internationale des unions sportives francophones qui vise à promouvoir le sport en français.
Christel Ferrier a la double nationalité, canadienne et française. Elle est championne de France sur route et championne canadienne de cyclo-cross. Elle a aussi représenté la France aux Jeux olympiques de Pékin en 2008.
Elle découvre l’Acadie ces jours-ci en tant qu'ambassadrice de la francophonie pour la 44e Finale des Jeux de l'Acadie. Elle a offert un atelier de vélo de montagne aux jeunes athlètes jeudi.
Le sport, c’est un gros ''plus'' que j’ai envie de transmettre aux jeunes. Même si on ne va pas obligatoirement chercher la victoire tout le temps, ça nous apporte d’autres choses qui vont nous être importantes dans notre vie de tous les jours, donc de continuer le sport même après les compétitions, explique Christel Ferrier.

Christel Ferrier a rencontré des participants de la Finale des Jeux de l'Acadie lors d'un atelier sur le vélo de montagne, dans le cadre de la promotion du sport en français.
Photo : Radio-Canada / Scott Beaulieu
L’athlète, qui vit maintenant au Québec, se réjouit de voir l’enthousiasme envers la francophonie chez les jeunes athlètes acadiens et croit que les Jeux de l’Acadie font toute la différence.
Tous les ans, les Jeux de l'Acadie, wow c'est impressionnant! Parce qu’il faut arriver à organiser tout ça, toutes les années, une municipalité qui organise ça!, lance-t-elle.
Le message, c’est vraiment d'avoir du plaisir, de persévérer, évidemment, avec le travail, avec ces efforts, mais il faut toujours garder ce plaisir, d’aimer ça. Il ne faut pas que ça soit un fardeau, le sport c’est déjà difficile.
Partenariat avec la CIUSF
La Société des Jeux de l’Acadie a officiellement signé une entente de partenariat avec la Confédération internationale des unions sportives francophones (CIUSF) à Dieppe jeudi. Il s’agit d’un pas supplémentaire pour l’organisme acadien vers la promotion du sport en français, en s’associant avec cette organisation internationale.

Le président de la Société des Jeux de l'Acadie, Jolain Doiron (à gauche) et le vice-président de la Confédération internationale des unions sportives francophones, Jacques Lajuncomme, signent une entente de partenariat entre les deux organismes.
Photo : Radio-Canada / Babatundé Lawani
Cette entente permettra de développer des projets communs et d’avoir accès à des outils de formation et d’échanges internationaux, entre autres.
Le président de la Société des Jeux de l’Acadie, Jolain Doiron, croit que ce partenariat fera grandir l’organisme.
On va gagner leur expertise au niveau sportif, même au niveau leadership, partenariat, inclusion, qu’on peut aller chercher de leur côté, des formations auprès de nos entraîneurs, auprès des bénévoles, auprès des athlètes.
Le président se réjouit de la présence de la cycliste Christel Ferrier cette semaine, une façon de promouvoir que le sport en français a réellement sa place.
À toutes les finales, c'est ce qu’on espère, de faire venir un athlète de haut niveau, partager leur expérience sportive, culturelle, leur cheminement et démontrer qu’il y a une possibilité pour nos jeunes d’atteindre des sommets plus hauts.
Pour le vice-président de la CIUSF, Jacques Lajuncomme, ce partenariat était tout naturel. L’idée est simplement de rallier les forces, dit-il.
J’y vois un pont pour nos enfants. Un pont qui va relier l’Amérique, l’Acadie, à la France, mais pas seulement, aussi à l’Afrique, [...] l’océan Indien. Je pense que pour nos jeunes, ça sera le moyen de voir qu'ensemble, ils sont forts et fiers d’être francophones.
Le sport en français, parfois difficile
Jolain Doiron ne se fait pas d’illusion. Mis à part les Jeux de l’Acadie, seul événement sportif uniquement francophone dans la province, la présence du français dans le sport reste une bataille.

Jolain Doiron, président de la Société des Jeux de l'Acadie.
Photo : Radio-Canada / Babatundé Lawani
On se le cachera pas qu’au sein de différentes associations sportives provinciales, nationales, la majorité des choses se passent en anglais, faut toujours essayer de défendre le fait francophone.
Pour cette raison, le partenariat avec la CIUSF prend toute son importance, dit-il.
Avec les informations de Marjorie Pedneault et de Babatundé Lawani