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Un ancien infirmier a été jugé ce vendredi 4 juillet 2025 par la cour d'assises du Haut-Rhin après avoir été accusé de tentatives de viols et d'agression sexuelle sur des femmes.
Par William Lacaille Publié le 7 juil. 2025 à 16h58
La Cour criminelle du Haut-Rhin a rendu son verdict dans une affaire particulièrement marquante, ce vendredi 4 juillet 2025. Le prévenu, âgé de 29 ans, officiait comme infirmier quand il a commis trois tentatives de viol et une agression sexuelle dans plusieurs communes du Bas-Rhin.
Les faits, étalés de 2020 à 2023, ont mis du temps à être reliés entre eux, malgré la similitude du mode opératoire décrit par les plaignantes. France 3 Alsace revient sur le procès et détaille le verdict qui a été prononcé.
L’ombre d’une double personnalité
Si l’homme pouvait présenter le visage rassurant d’un soignant, c’est ce qui lui a permis d’approcher ses victimes sans éveiller de soupçons. Au cours des débats, deux experts psychiatres ont brossé le portrait d’un individu à facettes.
Citoyen modèle, pompier volontaire et membre actif de sa paroisse d’un côté ; pervers manipulateur incapable d’empathie de l’autre, relatent nos confrères. Cette évaluation psychologique a pesé sur la cour criminelle du Haut-Rhin, appelée à démêler un parcours où respectabilité et prédation se sont entrelacées.
Le même média rappelle que la justice avait, à deux reprises, remis le mis en cause en liberté pendant l’instruction. Certaines victimes ont même été agressées alors qu’il était déjà mis en examen et portait un bracelet électronique, rapporte France 3 Alsace.
À l’audience, l’avocate générale a reconnu « des moments de défaillance » et présenté ses regrets, toujours selon l’antenne locale de télévision. Elle avait réclamé dix-huit ans de prison.
La parole des victimes enfin entendue
L’une des plaignantes explique à la rédaction de France 3 Alsace qu’elle s’attendait à une sanction plus légère ; le verdict a donc été pour elle « un grand soulagement ».
Elle détaille au même média avoir le sentiment que la dangerosité du prévenu a « été prise en compte après le témoignage des psychiatres » avant de poursuivre et déclarer que les moments de défaillance de la justice « ont été rattrapés ».
Vendredi 4 juillet, la cour criminelle a tranché : quinze ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de sûreté. Pour maître Frédérique Brunn, avocate des parties civiles, « c’est une peine à la hauteur des dommages qu’il a commis par rapport à ses victimes qui devront se reconstruire et aller de l’avant », relaye France 3.
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