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La Commission de vérité et réconciliation, 10 ans plus tard au Nouveau-Brunswick

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C’était il y a 10 ans, jour pour jour. Le 2 juin 2015, la Commission de vérité et réconciliation publiait le document Honorer la vérité, réconcilier pour l’avenir. Au Nouveau-Brunswick, le chef de la Première Nation Pabineau, Terry Richardson, fait le point.

Ce rapport contenait 94 recommandations, présentées comme des appels à l’action. Il était le fruit d’un travail colossal qui avait débuté en 2007.

Plus de 6500 témoignages recueillis aux quatre coins du Canada, des recherches historiques inédites et une large sensibilisation du public à un chapitre très sombre de l’histoire du Canada et aux séquelles laissées par les pensionnats autochtones.

Justin Trudeau serre dans ses bras Evelyn Commanda-Dewache.

L'ancien chef libéral Justin Trudeau et l'aînée Evelyn Commanda-Dewache, une survivante des pensionnats autochtones, lors de la cérémonie de clôture de la Commission de vérité et réconciliation, à Rideau Hall, à Ottawa, le mercredi 3 juin 2015.

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Le rapport final voulait aussi marquer un tournant majeur au pays en ce qui a trait aux relations entre les Premières Nations et les gouvernements, tant provinciaux que fédéral.

Miser sur la collaboration

Pour Terry Richardson, chef de la Première Nation Pabineau, le travail de collaboration entre les gouvernements et les Premières Nations est plus important que jamais en 2025.

Je sais qu’il y a encore beaucoup d’ouvrages à faire, ça, c’est sûr, mais on avance. C’est sûr qu’on a avancé un peu d’où on était, dit-il. Mais vraiment, c’est dur, parce qu’il y avait beaucoup de recommandations qui étaient mises en place.

Terry Richardson précise que les avancées sont différentes selon les territoires du pays. Si tu vas à l’Ouest, ça a avancé plus vite, ici [en Atlantique] c’est plus lentement que ça avance, mais ça avance, et c’est vraiment important, dit-il.

Le chef ne s’est pas gêné dans le passé pour dire qu’il n’y a pas vraiment eu de progrès pendant les années du gouvernement Higgs, selon lui. Mais un virage s’est fait au Nouveau-Brunswick, ajoute-t-il, avec l’élection comme première ministre de Susan Holt.

Des personnes posent pour la photo.

Les six chefs wolastoqey de la province, la première ministre Susan Holt et le ministre des Affaires autochtones, Keith Chiasson, en novembre 2024.

Photo : Gracieuseté des Nations Wolastoqey au Nouveau-Brunswick

Ça a changé, c’est sûr. On travaille ensemble, je pense que c’est vraiment important parce qu’on est dans une situation vraiment différente présentement, dit-il, en allusion aux tensions économiques avec les États-Unis.

On est rendu qu’il faut faire avancer la province du Nouveau-Brunswick, puis c’est ça que les Premières Nations sont en train de faire avec le gouvernement en place présentement.

Le chef avance que la pandémie de la COVID-19 a fait ralentir l’avancement de certains dossiers et que les tensions actuelles avec les États-Unis mettent de l’avant quelques autres priorités.

Il y a toujours quelque chose qui arrive, puis c’est dur de se concentrer sur une seule chose, lance-t-il.

Un retour du Japon

Terry Richardson avait déclaré en avril que les communautés d’Oinpegitjoig (Pabineau) et d’Ugpi'Ganjig (Eel River Bar) étaient en discussions depuis environ deux ans avec l’entreprise de Vancouver Positive Materials pour un projet de fabrication de piles au lithium à Belledune.

La prochaine étape, avait-il dit alors, était un voyage au Japon pour la visite d’une usine qui fabrique déjà ce genre de matériaux.

Lundi, Terry Richardson rentre tout juste d’une mission économique au Japon, avec des représentants du port de Belledune et du gouvernement du Nouveau-Brunswick.

On a parlé avec les compagnies au Japon pour leur dire que, regarde au Nouveau-Brunswick, on est ouvert pour le business, puis on est prêt, partage-t-il au micro de Martine Blanchard à l’émission La matinale.

On travaille fort avec le ministre Herron [des Ressources naturelles] sur les opportunités avec les minéraux critiques dans la province, poursuit Terry Richardson. Les Premières Nations, on veut travailler ensemble, puis on veut être impliquées dans les choses économiques de la province du Nouveau-Brunswick.

Terry Richardson ajoute que d’autres projets sont en développement et que des détails seront révélés très prochainement.

Il affirme aussi que des discussions sont en cours avec le gouvernement Holt pour une entente de système de taxe autonome. Ça, c’est un avancement sur le côté économique pour les Premières Nations, se réjouit le chef.

La survie de la langue

Terry Richardson note que la survie de la langue est un enjeu autochtone où il faudra encore faire mieux, en écho avec les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation.

La langue puis votre culture, ça, c’est votre identité comme personne. Présentement, les peuples autochtones, on a perdu notre langue. Puis c’est vraiment important de retourner la langue à nos peuples, dit-il.

Ça, c’est quelque chose qu’on est capable de travailler dessus et c’est un dossier que je pense qui est vraiment important pour les peuples autochtones.

 un Mi'kmaq de dos avec un tambour devant un immense soleil.

Le chant d'honneur est un livre en mi’kmaq, français et anglais publié chez les éditions Bouton d'Or Acadie.

Photo : Gracieuseté Bouton d'or Acadie

Bien qu’il reste encore du travail à faire, le Nouveau-Brunswick a mis en place certaines ressources adaptées en langues autochtones à disposition des familles issues des communautés autochtones dans les dernières années. L’intégration de l’histoire autochtone a aussi été ajoutée à des programmes scolaires.

Au niveau postsecondaire, l’Université de Moncton a par exemple dévoilé en octobre son plan d’action pour être plus accueillante et inclusive envers les Autochtones.

Les fonctionnaires provinciaux doivent également suivre des formations obligatoires sur les réalités et la culture autochtone afin de mieux comprendre les enjeux.

Par ailleurs, le travail des 94 recommandations de la Commission de vérité et réconciliation continue. Le rapport touche une multitude de domaines pour améliorer les conditions des Premières Nations sur les plans social, spirituel, économique et politique, entre autres.

Avec les informations de l’émission La matinale d'ICI Acadie

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