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La collaboration militaire canado-américaine est un bon signe, disent des experts

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La situation politique aux États-Unis n'a pas d'influence sur le terrain auprès des marines, expliquent des spécialistes de l'armée canadienne. Ils soulignent l'importance de la collaboration entre le Canada, les États-Unis et le Mexique dans le cadre de l'exercice Trident Fury, en cours au large des côtes de l'île de Vancouver.

Sous un ciel couvert et par un temps venteux, le capitaine de vaisseau Sam Patchell ne cache pas sa joie d’être sur terre plutôt qu’à braver les éléments. Celui qui a souvent été en mer explique le déroulement de l’exercice militaire conjoint qui a lieu tous les deux ans.

Mercredi, des navires canadiens ont quitté la base d'Esquimalt, dans le sud de l’île de Vancouver, pour s'entraîner avec les marines américaine et mexicaine.

Un homme avec une frégate derrière lui.

Le capitaine de la Marine canadienne, Sam Patchell, estime que ce type d'exercice est bon pour le moral des troupes.

Photo : Radio-Canada / Simon Gohier

Malgré la situation politique, les relations qui unissent les corps des différentes marines sont excellentes, estime Sam Patchell.

Cela n’a pas d’impact sur le partenariat militaire, dit-il. Nous travaillons ensemble depuis longtemps et il y a toujours des changements de gouvernement. Malgré tout, notre but pour la défense de l’Amérique du Nord est un but en commun.

Éric Ouellet, professeur au département d'études de la défense au Collège militaire royal à Toronto, abonde dans le même sens, rappelant que les exercices de ce type ont toujours un élément diplomatique.

Les relations de militaires à militaires demeurent excellentes et professionnelles. Ils essaient de ne pas s’impliquer dans les discussions et les débats politiques, affirme-t-il.

Au large de l’île de Vancouver, les résidents pourront voir plusieurs frégates, dont une canadienne et une mexicaine, soit un navire de type Destroyer américain. Des aéronefs de l'Aviation royale canadienne et un sous-marin seront aussi de la partie.

Un tel exercice est d’autant plus important que le Canada ne peut mener d’opération militaire seul, précise Rebecca Jensen, professeure de stratégie militaire au Collège des Forces canadiennes.

« La réalité, c'est que le Canada, en dehors de ses opérations nationales, ne pourra jamais mener d'opérations à court terme sans les coordonner avec un grand nombre d'autres pays, dont les États-Unis », estime Mme Jensen.

Interrogée sur son impression de voir un navire américain au large des côtes canadiennes, Tammy Patterson, une touriste ontarienne de passage à Esquimalt, s'est dite heureuse que la collaboration continue entre les deux armées.

Un navire militaire au large.

Les résidents de l'île de Vancouver verront des navires militaires canadiens, américains et mexicains au large des côtes dans le contexte d'un exercice.

Photo : Radio-Canada / Simon Gohier

Les drones, une nouvelle menace

Entre 1000 et 1500 militaires canadiens prennent part à l’exercice, qui simule des situations réalistes. Une nouveauté cette année : la présence accrue de drones et d’engins téléguidés sous-marins.

Nous utilisons ces engins plus que jamais dans cet exercice, rapporte le capitaine Patchell. Cela nous permettra d’identifier nos lacunes.

Tenir compte de ces technologies était urgent, croit Mme Jensen, qui estime que les drones doivent être vus comme des munitions, car ils sont jetables et moins chers à produire qu’il y a 20 ans.

Je suis en contact avec des personnes qui se battent en Ukraine, et elles me disent constamment : "Quel que soit le sérieux avec lequel vous prenez les drones, vous ne les prenez pas encore assez au sérieux", dit-elle.

Désuétude des équipements et investissements

De tous les corps de l’armée, la marine est celle qui a les besoins les plus criants, croit le professeur Eric Ouellet. Il note l’état de la flotte vieillissante et des sous-marins.

De nombreux reportages révèlent également des problèmes de moisissures et de recrutement au sein de la Marine royale canadienne.

Les États-Unis sont en droit de s’inquiéter de la capacité militaire maritime du Canada, avance Mme Jensen.

Si vous deviez attaquer les États-Unis par les airs ou la mer, vous passeriez par le Canada, soutient-elle. [Les Américains] ont donc un intérêt légitime à ce que le Canada dispose d'une armée plus forte.

Or, une promesse d'Ottawa d'investir dans l'armée de nouvelles dépenses de 9,3 milliards de dollars, portant les investissements prévus en défense en 2025 à 62,7 milliards de dollars, donne espoir au capitaine de la base d'Esquimalt.

Deux observateurs militaires, un du Japon et un de la Corée du Sud, sont aussi présents lors de cet exercice qui se terminera le 29 juin.

Avec des informations de Corentin Mittet-Magnan

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