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Par Le Figaro avec AFP
Il y a 25 minutes
À l’occasion de la visite du vice-premier ministre chinois He Lifeng à Paris, les dossiers sensibles ont été abordés avec le ministre de l’Économie français Éric Lombard, comme les mesures antidumping touchant la filière tricolore du cognac.
Passer la publicité Passer la publicitéLe vice-premier ministre chinois He Lifeng a appelé jeudi la France à proposer un climat des affaires «plus équitable, plus juste et plus prévisible», à l’occasion d’une visite à Paris, au moment où plusieurs dossiers affectent la relation économique entre les deux pays. La Chine «espère que la France offrira un climat des affaires plus équitable, plus juste et plus prévisible», a déclaré le dirigeant chinois en préambule d’une réunion avec le ministre français de l’Économie Éric Lombard au ministère.
Les relations entre la France et la Chine ont été affectées ces derniers mois par plusieurs dossiers économiques épineux qui touchent notamment la filière française du cognac et de la viande bovine. Des mesures antidumping temporaires de Pékin imposent depuis mi-novembre aux importateurs de brandys européens (eaux-de-vie de vin, essentiellement du cognac) de déposer auprès des douanes chinoises une caution, en représailles à une procédure européenne visant les subventions d’État dont bénéficient les véhicules électriques fabriqués en Chine.
Ces mesures ont porté un coup en France à la filière cognac, qui affirme perdre 50 millions d’euros par mois depuis leur instauration. Emmanuel Macron s’est déclaré mardi «raisonnablement optimiste» quant aux négociations en cours avec la Chine sur le cognac. Mais, ce jeudi, Éric Lombard a affirmé, à l’issue de sa réunion avec He Lifeng, que les discussions entre la France et la Chine sur ce sujet n’avaient pas permis une solution définitive «à ce stade».
«La porte de la discussion reste ouverte» sur le cognac
«Le dialogue économique, à ce stade, n’a pas permis d’apporter une solution définitive à ce contentieux, mais je sais néanmoins pour en avoir longuement parlé avec son excellence He Lifeng que la porte de la discussion reste ouverte», a indiqué Éric Lombard, à l’heure où des sanctions chinoises contre ce secteur affectent durement la filière française.
«J’ai souhaité insister sur l’importance pour nous de revenir à la solution qui prévalait avant 2024. Je veux dire ici la confiance de notre capacité commune à y parvenir», a encore affirmé le ministre, rappelant que le cognac représentait 1,4 milliard d’euros d’exportations annuelles françaises vers la Chine. «Il s’agit pour la France d’un sujet de première importance», a-t-il ajouté devant la presse au ministère de l’Économie, en compagnie du vice-Premier ministre chinois, qui effectue une visite de trois jours en France jusqu’à ce jeudi.
La France n’exporte par ailleurs plus de viande bovine vers la Chine depuis fin 2024, du fait d’un embargo total décrété par Pékin, lié à la fièvre catarrhale ovine (FCO), une maladie non transmissible à l’homme qui affecte essentiellement les ovins mais aussi les bovins. La viande bovine française est «bienvenue» sur le marché chinois, avait déclaré mardi le vice-premier ministre chinois lors d’une visite dans une ferme bovine à Harquency (Eure), sans donner ni calendrier ni détails sur la levée des restrictions actuelles. «La Chine invite également les entreprises françaises à accroître leurs investissements en Chine. (Nous) encourageons davantage d’entreprises chinoises capables et désireuses d’investir et de faire des affaires en France», a également assuré He Lifeng jeudi à Paris.