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La cheffe de la communauté mi’kmaw de Lennox Island, Darlene Bernard, condamne Pêches et Océans Canada pour avoir retiré 300 casiers à homards de la baie de Malpèque.
La représentante de la communauté estime que le ministère fédéral des Pêches (MPO) a contrevenu aux droits issus des traités.
Désaccord sur le nombre de casiers
Selon elle, Lennox Island a informé le MPO que 1500 casiers seraient mis à l’eau par ses pêcheurs cette année.
Elle spécifie que c’est la même quantité que l’année précédente, et qu’il n’y avait pas eu de problèmes dans le passé.
Dans un courriel, le MPO dit avoir autorisé les membres de la communauté de Lennox Island à pêcher avec 1000 casiers, au maximum, dans la zone de pêche au homard (ZPH) 24.
Le ministère fédéral mentionne aussi que cette situation fait l'objet d'une enquête.
La cheffe Darlene Bernard demande à savoir pourquoi les casiers de pêche de homard ont été retirés.
Personne n’est venu me justifier [la décision], explique-t-elle. Personne ne m’a assise pour me montrer quoi que ce soit, me dire qu’on pêche trop et que ça réduit les ressources, ou que ça prive les pêcheurs professionnels.
Entretemps, la cheffe explique qu’elle prévoit remettre les casiers de pêche à l’eau.
S'ils en retirent 300, nous en remettrons 300. Il y aura 1500 casiers dans l'eau, comme l’était notre entente, déclare-t-elle.

Darlene Bernard soutient que les Mi'kmaq de Lennox Island et le ministère fédéral des Pêches ont eu de bonnes relations dans le passé. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / TONY DAVIS
Elle explique qu’il y a 15 pêcheurs ayant chacun 100 cages. Trois jeunes pêcheurs sont affectés par ce retrait, affirme-t-elle.
Bonnes relations dans le passé
Darlene Bernard indique que dans le passé, les relations entre la communauté de Lennox Island et le MPO ont été bonnes.
Elle mentionne que sa communauté travaille de près avec Pêches et Océans sur de nombreux projets.
L'un de ceux-ci consiste à tester un système de collecte des données de pêche en utilisant l’intelligence artificielle.
J'ai l'impression d'avoir bâti une relation solide avec le MPO, dit-elle. J'ai discuté avec eux, je leur ai expliqué précisément ce que nous faisions, et ils ont approuvé notre démarche. Et puis, tout d'un coup, ils se mettent à retirer les casiers.
Darlene Bernard affirme qu’elle aimerait rencontrer le MPO et qu’elle n’a pas peur de se tourner vers les tribunaux pour régler ce qu’elle qualifie de saisie injustifiée et illégale d'équipement de pêche.
D’après le reportage de Connor Lamont (CBC)