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Ce devait être une célébration joyeuse, une fière communion de tous les amateurs de football, de sport en général, des Parisiens et bien au-delà. La victoire flamboyante du Paris Saint-Germain sur l'Inter Milan en finale de la Ligue des Champions, samedi soir à Munich, fut aussi le prétexte à un déchaînement de violences qui s'est soldé par la mort de deux personnes et l'arrestation de 559 fauteurs de troubles sur l'ensemble de la France.
Sous pression de l'opposition, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a estimé dimanche que le dispositif sécuritaire mis en place pour prévenir tout débordement en marge de ce match, retransmis entre autres au Parc des Princes, le stade historique du PSG, avait été "à la hauteur". Quelque 5 400 policiers et gendarmes avaient été mobilisés à Paris. Il a ajouté qu'il ne supporterait "aucune exaction" dimanche soir lors des célébrations prévues dans la capitale française. "La consigne a été donnée aux forces de sécurité intérieures d'intervenir systématiquement, immédiatement, dès lors qu'ils pourraient constater des violences", a-t-il promis alors que le club de la capitale doit effectuer une parade sur les Champs-Elysées puis présenter le trophée à ses supporters au Parc des Princes.
Réponse pas uniquement sécuritaire
Bruno Retailleau a vivement répliqué aux critiques du Rassemblement national (RN) et de La France Insoumise (LFI) sur la sécurisation de l'événement, accusant les premiers de "tromper" les Français et les seconds "d'encourager la violence" et de "défendre systématiquement ceux qui allument le feu".
"La réponse (aux violences) ne peut pas être uniquement sécuritaire. Ceux qui pensent que la réponse c'est simplement une doctrine d'emploi des forces de l'ordre se trompent, comme le Rassemblement national, comme ils trompent les Français", a dit le ministre de l'Intérieur lors d'un point presse à Beauvau, après que le RN eut dénoncé un "fiasco" sécuritaire.
Le Rassemblement national et La France insoumise avaient mis en cause dimanche la responsabilité du ministre de l'Intérieur après les incidents et violences lors des célébrations de la victoire du PSG.
Deux personnes, un mineur d'âge à Dax et un homme à Paris – sont décédées, 22 membres des forces de l'ordre ont été blessés et 559 personnes ont été interpellées, selon le ministère de l'Intérieur. A Grenoble, quatre personnes d'une même famille ont été blessées dont deux grièvement après qu'une voiture a heurté la foule célébrant la victoire du club parisien.
Combien le Paris Saint-Germain va toucher après sa victoire en Ligue des champions ?Des "barbares" venus "provoquer"
A Paris, la plupart des incidents se sont déroulés sur l'avenue des Champs-Elysées, fermée à la circulation pour l'occasion, ainsi qu'aux abords du Parc des Princes. Des échauffourées sporadiques ont eu lieu entre les forces de l'ordre et des groupes mobiles. Sur les Champs-Élysées, des vitrines de magasins ont été vandalisées et des boutiques pillées par des casseurs.
Après les premiers incidents, le ministre Retailleau avait dénoncé sur le réseau X "des barbares […] venus commettre des délits et provoquer les forces de l'ordre". Le ministère a décompté, selon un bilan national provisoire, 692 incendies dont 264 véhicules…
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