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La baignade dans la Seine a rouvert 100 ans après, ces nageurs étaient les premiers à replonger

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Dès ce samedi, plusieurs sites de baignade dans la Seine sont ouverts au public, notamment au bras Marie, à Bercy, et au bras Grenelle.

Les premiers baigneurs ont pu profité de la Seine dès 8 heures ce samedi 5 juillet.

JULIEN DE ROSA / AFP

Les premiers baigneurs ont pu profité de la Seine dès 8 heures ce samedi 5 juillet.

PARIS - Un plongeon matinal. Ce samedi 5 juillet au matin, à Paris, les premiers baigneurs se sont jetés dans la Seine, un an après les athlètes olympiques et plus de cent ans après l’interdiction de la baignade en 1923. Quelques premières dizaines de nageurs se sont élancés dès 8 heures depuis des pontons aménagés de bancs et de casiers pour ranger leurs affaires sur le bras Marie, en face de l’île Saint-Louis.

Ils ont nagé sous le regard attentif de nombreux maîtres nageurs en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet, et sous la surveillance de bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris. Chaque nageur était équipé d’un flotteur jaune relié à un cordon ceint autour de la taille. La baignade se déroulait dans un périmètre entouré d’un cordon de sécurité.

« La qualité de l’eau est conforme » aux normes sanitaires et celle-ci est à « 25 degrés », a précisé Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la mairie de Paris samedi sur RMC. L’élu comptait lui-même se baigner samedi sur le site de Bercy (est de Paris), précisant que pour la maire de la capitale, Anne Hidalgo, cela n’était « pas sûr ».

Celle-ci s’est rendue sur le ponton, aux côtés du préfet de police de Paris Laurent Nunez et de la ministre des Sports Marie Barsacq, peu avant 8h30. « J’aurais très envie de sauter (dans l’eau). Elle a l’air très bonne », a-t-elle indiqué à l’AFP, avant de faire des selfies avec des nageurs en bonnet de bain. L’une d’entre eux lui crie depuis l’eau : « Merci Madame Hidalgo, c’est trop chouette ! ». « C’est un rêve de gosse de faire nager les gens dans la Seine », répond l’édile.

Après cette première ouverture de site de baignade, deux autres ouvriront dans la matinée : l’un au bras de Grenelle près de la tour Eiffel et l’autre à Bercy face à la bibliothèque François-Mitterrand. Des bassins y sont là aussi aménagés avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires. La baignade, gratuite, y sera ouverte, jusqu’au 31 août, si la météo le permet.

Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700 personnes, dont 300 dans la zone de baignade. Le site de Grenelle, seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak. C’est sur le bras Marie que la maire de Paris s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.

« L’un de mes prédécesseurs, alors maire de Paris, a rêvé d’une Seine où chacun pourrait nager. Demain sa promesse sera tenue », a écrit vendredi sur X Emmanuel Macron, parlant de « fierté pour le pays ».

1,4 milliard d’euros

Héritage promis des JO, la baignade dans la Seine répond d’abord à un besoin d’adaptation au changement climatique de la capitale, où les épisodes de canicule vont se multiplier et s’intensifier.

Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent. Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine. Les pluies records enregistrées pendant les JO avaient souvent rendu l’eau impropre à la baignade pour les athlètes.

Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.

Théoriquement, avant toute baignade, chaque baigneur devra faire évaluer son aisance aquatique par un maître-nageur avant de nager en autonomie dans les bassins - la plupart sans fond avec une profondeur de 3,50 mètres en moyenne.

Milieu dangereux

Car le fleuve est un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. « Il y a un risque de noyade à cause de la vase et des plantes agrippantes, de forts courants, le risque d’hydrocution et le trafic fluvial », a rappelé la sous-préfète Élise Lavielle, précisant qu’il y avait eu « 13 décès dans la Seine en 2024 » et déjà « trois cette année ».

Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage. Les contrôles fluviaux sont également renforcés à Paris, premier port fluvial européen pour le transport de passagers, auprès des conducteurs de bateaux.

Le site du bras Marie, point névralgique de la circulation fluviale, ne sera ouvert que le matin. Pour l’été 2026, d’autres sites alternatifs pérennes sont à l’étude.

La poursuite des travaux de dépollution du fleuve en aval de la Seine laisse espérer l’installation l’an prochain de nouvelles zones de baignade à la sortie de la capitale, comme l’île Monsieur (Hauts-de-Seine) et l’île Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Quatre sites ont par ailleurs déjà ouvert aux baigneurs dans la Marne, dont celui emblématique de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Le principal affluent de la Seine était interdit à la baignade depuis les années 1970.

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