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La Baie d’Hudson vend son nom et ses marques à Canadian Tire

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La Baie d’Hudson connaîtra une seconde vie avec un nouveau propriétaire : la Société Canadian Tire.

La Société Canadian Tire a annoncé jeudi la conclusion d’une entente pour mettre la main sur les marques emblématiques et d’autres propriétés intellectuelles de La Baie d’Hudson dans le cadre d’une transaction de 30 millions de dollars.

L’entente conclue entre les deux entreprises, et annoncée jeudi en fin de journée, comprend la vente des bandes et divers noms de société, logos, dessins de marque, armoiries et marques de commerce de la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH). Parmi ce lot figure le motif emblématique à rayures multicolores de la CBH.

L’accord permet à la chaîne de quincaillerie et d’articles ménagers, qui possède également Sports Experts, SportChek, Party City, Mark’s et Pro Hockey Life, de vendre des produits sous ces noms dans ses 1700 magasins.

L’échange comprend les marques d’articles ménagers Gluckstein et Distinctly Home, ainsi que la ligne de vêtements Hudson North, a indiqué une source proche du dossier, qui a souhaité garder l’anonymat, car elle n’était pas autorisée à en parler.

Le président et chef de la direction de Canadian Tire, Greg Hicks a reconnu qu’il était « navrant d’assister » à la chute de La Baie, mais que l’accord conclu par son entreprise se voulait à la fois « stratégique » et « patriotique ».

« Certaines choses sont destinées à rester canadiennes et nous sommes honorés d’accueillir dans la famille Canadian Tire de nombreuses marques de la Compagnie de la Baie d’Hudson, y compris le blason et les rayures emblématiques », poursuit-il.

Liz Rodbell, la présidente et cheffe de la direction de La Baie d’Hudson, a partagé ce sentiment.

« Nous sommes reconnaissants que la marque CBH ait trouvé refuge chez un autre détaillant historique qui incarne l’expérience canadienne authentique et unique », a-t-elle affirmé dans un communiqué de presse.

« Je suis convaincue qu’ils seront d’excellents gardiens de l’héritage de plus de 350 ans de CBH et qu’ils feront progresser nos marques emblématiques. »

La vente, dont la clôture est prévue cet été, doit encore être approuvée par le tribunal. Les entreprises qui effectuent des achats dans le cadre de procédures de protection contre les créanciers ne sont pas tenues d’utiliser les marques qu’elles acquièrent, mais il est probable que Canadian Tire tirera profit de toute acquisition.

Ses magasins couvrent une grande partie du même territoire que La Baie d’Hudson, ce qui facilite l’intégration des articles Gluckstein et Distinctly Home dans les magasins Canadian Tire, et Hudson North dans les magasins Mark’s et SportChek.

Les marques de Canadian Tire s’intégreraient également naturellement aux rayures de la Baie, probablement l’actif le plus précieux acquis. Ce motif vert, rouge, jaune et indigo, datant de 1779, orne des vêtements et des couvertures, mais aussi des ustensiles de cuisine, des canots, des colliers pour animaux et des meubles de jardin, que vend Canadian Tire.

Un patrimoine à préserver

« Canadian Tire et la Compagnie de la Baie d’Hudson sont parmi les plus anciennes compagnies au pays, dont le patrimoine canadien combiné se mesure en siècles », a déclaré le président et chef de la direction de Canadian Tire, Greg Hicks, dans un communiqué.

La Baie d’Hudson a mis ses actifs en vente après avoir déposé une demande de protection contre ses créanciers en mars, affirmant avoir d’importantes difficultés à payer ses factures en raison de facteurs tels que la lente reprise après la pandémie, la baisse de l’achalandage dans les centres-villes et la guerre tarifaire avec les États-Unis.

Incapable d’obtenir le financement nécessaire pour maintenir en vie ses 80 magasins La Baie et ses 16 autres magasins sous l’enseigne Saks, l’entreprise a entrepris de liquider les magasins et de chercher un moyen d’éviter la disparition complète de ses marques.

L’enjeu ne se limitait pas à l’héritage de cette chaîne de grands magasins vieille de 355 ans, car l’entreprise a également joué un rôle central dans l’histoire du Canada. Fondée en 1670, elle était une entreprise de traite des fourrures qui contrôlait une grande partie du territoire, de l’économie et des relations avec les Autochtones du pays.

Au départ, la Baie d’Hudson était un lieu d’échange de biens, tels que des peaux de castor, des fourrures d’animaux et des couvertures à points. Elle s’est ensuite transformée en un grand magasin sur lequel les Canadiens pouvaient compter pour des articles ménagers, des vêtements et plus encore. Les consommateurs affluaient dans les magasins de la Baie pour aménager leur première maison, créer des listes de mariage et de naissance et admirer les vitrines des fêtes.

Adam Zalev, directeur général de Reflect Advisors, conseiller financier de La Baie, a confié que « de nombreuses parties » étaient intéressées par les possibilités offertes par les actifs de La Baie d’Hudson.

L’entreprise a finalement reçu 17 offres. Celle de Canadian Tire se concentrait sur la propriété intellectuelle, mais comprenait également une offre pour « quelques emplacements en location ». On ignore si l’entreprise compte exploiter ces emplacements comme des magasins La Baie ou les utiliser pour ses autres marques.

Un moment opportun

Lors d’une récente conférence téléphonique sur les résultats financiers, M. Hicks a déclaré que Canadian Tire n’envisageait pas d’acquérir l’ensemble des activités de La Baie, car « ce n’est tout simplement pas une solution idéale en ce moment, compte tenu de tout ce qui se passe ».

Des questions concernant l’offre de La Baie ont surgi après que La Presse canadienne a rapporté que deux sources avaient indiqué que Canadian Tire avait fait une offre pour la propriété intellectuelle.

Ni Hicks ni Canadian Tire n’ont confirmé l’offre, mais il a déclaré lors de la conférence téléphonique : « Nous avons toujours envisagé des acquisitions et des marques attrayantes et cette période n’est pas différente à cet égard ».

La période était également propice pour une autre raison : Canadian Tire venait de réaliser une vente importante qui libérerait des liquidités pour un achat majeur.

Le détaillant fondé en 1922 a annoncé plus tôt cette année la vente de son entreprise de vêtements de sport Helly Hansen à Kontoor Brands. Cette transaction de près de 1,3 milliard $ avec le propriétaire américain des marques de vêtements Wrangler, Lee et Rock&Republic a renforcé le bilan de Canadian Tire en lui apportant les liquidités nécessaires à une transaction avec La Baie.

Si les marques de La Baie ont trouvé refuge chez Canadian Tire, ses importants baux dans des quartiers commerçants de premier ordre sont toujours en jeu.

Douze parties ont déposé des offres pour un total de 39 baux, et certains soumissionnaires visent les mêmes emplacements, selon de récents documents judiciaires.

Outre ses baux, La Baie d’Hudson est également à la recherche de nouveaux propriétaires pour 4400 œuvres d’art et artefacts, dont la charte royale qui a donné naissance à l’entreprise en 1670. Ces objets devraient être vendus aux enchères par la Galerie Heffel.

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