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La Baie d’Hudson et les « zombie firms » : un poids mort pour l’économie canadienne

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D’après un article d’Aarjavee Raaj publié sur CTV News le 28 juin 2025

La fermeture de la célèbre enseigne canadienne Hudson’s Bay ne serait pas simplement une conséquence du déclin du commerce de détail, mais plutôt le symptôme d’un mal plus profond qui affecte l’économie canadienne : celui des « zombie firms », ou entreprises zombies. C’est ce que soutient Tom Goldsmith, fondateur et directeur de la firme Orbit Policy, dans une entrevue accordée à BBN Bloomberg et citée par le journaliste Aarjavee Raaj.

Selon Goldsmith, Hudson’s Bay était depuis plusieurs années déjà une entreprise en difficulté, peinant à se réinventer face à la concurrence et à l’évolution rapide du marché. « Dans le cas de base, on parle ici d’un capital-risque qui entre en jeu, qui dépouille l’entreprise de ses actifs et qui enlève essentiellement sa capacité productive », explique-t-il.

Qu’est-ce qu’une entreprise zombie?

Le terme « zombie firm » a vu le jour dans le Japon des années 1990. Statistique Canada en donne aujourd’hui une définition claire : il s’agit d’entreprises économiquement peu performantes, qui ne survivent que grâce à des prêts publics ou bancaires, sans toutefois générer suffisamment de revenus pour rembourser ces dettes.

Goldsmith les décrit comme des « entreprises matures qui persistent dans le temps tout en représentant un lourd fardeau pour notre économie ». Une étude de Statistique Canada publiée en 2023 affirme que la présence de ces entreprises s’est accrue au fil des décennies dans les économies développées, notamment au Canada. Elles freinent la productivité nationale, exercent une pression à la baisse sur les salaires et entravent la croissance des entreprises saines.

D’après cette même étude, citée par le journaliste de CTV News, entre 5 et 7 % des entreprises canadiennes seraient des zombies — un pourcentage potentiellement parmi les plus élevés au monde. Plus inquiétant encore, leur proportion au sein des entreprises cotées en bourse ne cesse d’augmenter. Statistique Canada affirme que de 18 à 36 % de ces firmes zombies se retrouvent dans des secteurs tels que les mines, le pétrole et le gaz.

Qu’est-ce qui permet à certaines entreprises de survivre?

Pour Goldsmith, la survie d’entreprises plus anciennes comme Simons s’explique par des facteurs clairs : la qualité du leadership, la stratégie, l’innovation, et la capacité à prendre des décisions éclairées. Il souligne l’importance de l’adoption technologique, en particulier de l’intelligence artificielle (IA), pour rester compétitif.

Toutefois, il nuance : seuls 25 % des investissements dans l’IA donnent un réel retour sur investissement. Le succès dépend, selon lui, d’une stratégie bien pensée et de l’intégration pertinente de ces technologies dans les flux de travail. Les entreprises doivent également disposer d’une forte présence numérique et d’une stratégie e-commerce solide.

Dans le cas d’Hudson’s Bay, Goldsmith retrace un processus classique de déclin : une entreprise viable à ses débuts, rachetée par des fonds privés à l’aide d’un endettement massif. « Elles pouvaient auparavant couvrir leurs dettes. Mais une fois rachetées, elles deviennent des poids morts pour l’économie », affirme-t-il.

Le rôle de l’IA : solution ou piège?

Quant à savoir si l’IA pourrait aggraver ou améliorer la situation, Goldsmith se montre prudent. Il insiste sur l’importance du facteur humain. « L’IA est un outil, surtout dans les secteurs technologiques. Son intégration dépend beaucoup de la collaboration entre gestionnaires et employés », explique-t-il.

Il remet en question l’approche de nombreuses entreprises : « Est-ce qu’elles imposent des directives descendantes? Font-elles des prévisions stratégiques réfléchies? C’est la vraie question. Comment tirer le meilleur de cette technologie? »

En somme, l’existence des entreprises zombies n’est pas qu’un problème comptable. Elle illustre un déséquilibre structurel dans l’économie canadienne, où les ressources — humaines, financières et technologiques — sont mal allouées, au détriment de l’innovation et de la compétitivité à long terme.

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