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Par Le Figaro avec AFP
Il y a 1 heure
Agnès Pannier-Runacher se rend en Chine jeudi et vendredi, une première pour un ministre de l’Environnement français depuis cinq ans.
Passer la publicité Passer la publicitéL'Union européenne et la Chine doivent «prendre le leadership climatique» mondial après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, a estimé mercredi une source gouvernementale française, à la veille de la visite d'une ministre à Pékin. Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition écologique, se rend en Chine jeudi et vendredi. C'est une première pour un ou une ministre de l'Environnement français depuis cinq ans.
Agnès Pannier-Runacher rencontrera en Chine le ministre des Ressources naturelles Guan Zhi’ou et celui de l’Environnement Huang Runqiu, ainsi que l'ancien envoyé spécial pour le climat Xie Zhenhua. «On est à un moment charnière sur les trois thèmes de la visite», que sont la COP30 au Brésil (10-21 novembre), le sommet ONU sur l'océan (UNOC) à Nice (9-13 juin) et la session supplémentaire de négociations sur un traité international contre la pollution plastique à Genève (5-14 août), a souligné l'entourage de Mme Pannier-Runacher. «L'idée, c'est de voir un peu comment, prenant acte du retrait américain, on peut essayer de construire une nouvelle convergence entre l'Union européenne et la Chine sur le climat», a poursuivi cette source.
Défense du multilatéralisme
Le retrait des États-Unis, qui ont annoncé leur intention de quitter l'accord de Paris sur le climat, «laisse deux grands acteurs clés à qui il incombe de prendre le leadership climatique que sont l'Europe, naturellement, mais aussi la Chine», a-t-on insisté au cabinet de la ministre. «On est dans une période aujourd'hui où il y a des doutes qui s'expriment sur le multilatéralisme climatique et le système des COP, de l'accord de Paris. Et c'est extrêmement important que la Chine et l'Union européenne envoient un message très fort», a-t-on jugé.
La venue de la ministre française a aussi l'ambition d'être une «visite préparatoire» en amont du sommet entre Pékin et l'UE prévu en Chine en juillet, identifié par la France comme «une bonne occasion» d'affirmer publiquement le leadership sino-européen sur le climat. Lors de la COP28 de Dubaï en 2023, les pays s'étaient engagés en faveur d'une «transition» vers l'abandon des énergies fossiles, promesse qui n'avait guère avancé lors de la COP29 de Bakou l'année suivante.
Agnès Pannier-Runacher entend également évoquer avec ses interlocuteurs chinois la mise en œuvre de cet engagement et discuter d'une coordination entre la Chine et l'UE, deux des principaux responsables historiques du réchauffement climatique, «pour pousser ce sujet lors de la COP30».