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L’Union des tenanciers de bars du Québec (UTBQ) interpelle le gouvernement Legault et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) afin de dénoncer la hausse des crimes dont les détenteurs de permis d’alcool se disent victimes.
« Depuis maintenant près de deux ans, les tenanciers et d’autres entrepreneurs québécois sont victimes d’intimidation, d’extorsion, de bombes incendiaires et de fusillades », lit-on dans la missive de l’UTBQ envoyée au premier ministre François Legault, au ministre de la Sécurité publique François Bonnardel, et au directeur du SPVM, Fady Dagher.
Le fondateur de l’UTBQ, Peter Sergakis, soutient dans la lettre qu’« après une brève accalmie, nous sommes les témoins impuissants d’une escalade recrudescente de violence qui frappe en large partie les établissements licenciés de la grande région de Montréal ».
L’organisme, qui défend les intérêts des tenanciers de bars et restos-bars de la province, déplore « l’échec manifeste des institutions policières et carcérales » à protéger les membres du regroupement.
« La clientèle ne se sent plus en sécurité, ce qui se traduit par une chute du chiffre d’affaires, écrit M. Sergakis. L’abandon des tenanciers par les autorités est si patent que les assureurs se retirent de l’industrie, et lorsqu’ils ne le font pas, augmentent les primes de façon draconienne. »
Extorsion
Au micro de Patrick Lagacé, sur les ondes du 98,5 FM, mercredi, l’homme d’affaires s’est aussi montré très critique du travail des autorités pour protéger les tenanciers et restaurateurs des tentatives d’extorsion. Il a expliqué le processus en vertu duquel des groupes criminels peuvent demander des milliers de dollars à des propriétaires pour assurer la protection de leur commerce, sans quoi ils s’exposent à des représailles.
Au cabinet du ministre de la Sécurité publique du Québec, François Bonnardel, on confirme avoir pris connaissance de la correspondance de M. Sergakis. « Nous comprenons les inquiétudes des tenanciers de bar, écrit le cabinet dans un courriel au Devoir. Le ministre a également posé des constats similaires. Nous allons prochainement répondre à sa lettre. »
Le SPVM a proposé de rencontrer M. Sergakis « afin d’échanger sur la situation », indique le corps de police par courriel. « Le SPVM déploie tous les efforts nécessaires et travaille en collaboration avec ses partenaires afin de lutter contre l’extorsion. Nous réitérons l’importance pour les commerçantes et commerçants de porter plainte à la police s’ils sont victimes de menaces. »