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Par Le Figaro avec Reuters et AFP
Il y a 14 minutes
Comme attendu, les Européens ne devraient pas renouveler l’exemption de taxes sur des importations agricoles venant d’Ukraine. Conclu en 2022 et expirant en juin 2025, cet accord était une mesure de soutien à Kiev dans sa lutte contre l’invasion russe.
Passer la publicité Passer la publicitéVers la fin du libre-échange entre l’Europe et l’Ukraine. L’UE se prépare à appliquer des droits de douane beaucoup plus élevés sur les importations en provenance d’Ukraine, rapporte le Financial Times ce mercredi, citant des diplomates. Des mesures qui «frapperaient l’économie de Kiev à un moment crucial de sa lutte contre l’agression de la Russie», affirme Reuters. La proposition, récemment soumise aux États membres de l’UE, réduirait drastiquement les quotas de produits agricoles exempts de droits de douane.
L’Union européenne a instauré depuis 2022 une exemption de droits de douane sur des importations agricoles venant d’Ukraine pour soutenir Kiev face à l’invasion russe. Devant la contestation d’organisations agricoles sur cette concurrence jugée «déloyale», l’UE avait reconduit le dispositif en 2024 en plafonnant les volumes exemptés pour certains produits. Européens et Ukrainiens négocient ces dernières semaines les suites qu’ils entendent donner à cet accord qui expire début juin.
Des «problèmes» dans certains États membres
Fin mars, le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen, avait prévenu que l’UE prévoyait de réduire les importations de produits agricoles ukrainiens après l’expiration de l’accord en juin. « Les quotas à l’importation ne vont pas rester les mêmes (...) Donc effectivement, il y aura moins d’importations », avait-il assuré, lors d’un entretien avec l’AFP à Bruxelles. L’Ukraine, géant agricole, pousse pour reconduire les exemptions de douanes en vigueur actuellement.
Mais côté européen, le sujet est sensible notamment pour les volailles ou les œufs. L’accord «a causé, surtout dans certains États membres, des problèmes», avait reconnu le commissaire européen à l’Agriculture. Christophe Hansen avait ainsi plaidé pour un «accord à plus long terme avec l’Ukraine» qui passerait par «l’alignement des standards de production», notamment en termes d’utilisation des pesticides.