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L’option de la bioénergie pour parer aux feux de forêt

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Des chercheurs de Ressources naturelles Canada s’emploient à promouvoir la bioénergie dans les communautés éloignées, qu’ils encouragent à récolter la biomasse qui abonde autour de leurs habitations et à l’utiliser comme source d'énergie plutôt que le diesel.

L’objectif est de réduire les risques d’incendie de forêt, la biomasse étant connue pour être un combustible facilement inflammable.

Une équipe de chercheurs de Ressources naturelles Canada a réalisé à cet effet une étude (nouvelle fenêtre) (en anglais) publiée dans Nature Communications Earth & Environment.

Nicolas Mansuy, l’un des auteurs, affirme que, d’un océan à l'autre au Canada, il existe près de 300 communautés représentant environ 200 000 habitants qui ne sont pas connectées au réseau électrique nord-américain.

Le projet cible particulièrement celles qui se trouvent dans le Grand Nord, parce qu’elles sont plus exposées aux risques d'incendies du fait qu’elles sont entourées de forêt et qu’elles manquent d’infrastructures.

Des personnes vêtues de gilets fluorescents et de casques de sécurité vissés sur la tête font un cercle dans une forêt.

Le projet de Ressources naturelles Canada encourage les communautés isolées à récolter la biomasse qui abandonde près de leurs habitations comme source d'énergie à la place du diésel.

Photo : Fournie par Nicolas Mansuy

Une approche proactive...

En tout, c’est une trentaine de communautés qui ont été sélectionnées en fonction des résultats de l'analyse du risque de feu. Parmi elles, figure Chipewyan Lake, une communauté du nord de l'Alberta qui est souvent en proie aux flammes. Ses habitants ont d’ailleurs été récemment évacués en raison d’un brasier.

Nicolas Mansuy rappelle qu’il y a beaucoup de communautés, notamment au Manitoba, qui, depuis très longtemps, se rendent dans les forêts brûlées pour récolter du bois carbonisé ou légèrement brûlé qu’ils utilisent pour la bioénergie.

Ce que nous proposons, c'est de le faire de façon proactive, c’est-à-dire de développer des pratiques et des plans d'aménagement du combustible pour réduire le risque de feu, mais aussi d’utiliser le combustible localement pour [produire de] la bioénergie, explique-t-il.

Ainsi, pour chaque communauté, il y aura une modélisation de la gestion du combustible qui incluera l'impact des changements climatiques et tout ce qui concerne les variables environnementales.

 Nous allons générer des scénarios de feu pour voir quel type d'aménagement forestier permet de réduire le risque, dit Nicolas Mansuy.

...pour un triple bénéfice

Selon lui, outre la mitigation des risques de feu de forêt, cette approche vise aussi un objectif économique.

Ces communautés dépendent du diesel, qui est souvent amené par camion et brûlé dans des générateurs rudimentaires pour créer de l'énergie, indique-t-il.

Nicolas Mansuy note que cela engendre des coûts de transport importants étant donné que ces communautés importent souvent leurs matières premières (granules ) du Sud, de l’Alberta ou de la Colombie-Britannique notamment.

On peut réduire ces coûts-là [...] en consommant la biomasse locale, qui viendrait directement de la gestion du combustible à risque.

Un groupe de personnes reçoivent une formation sur les risques d'incendies de forêt, dispensée par un expert de Ressources naturelles Canada.

Des membres des communautés isolées reçoivent une formation sur les risques d'incendie, qu'ils ajoutent à leurs connaissances traditionnelles en la matière.

Photo : Fournie par Nicolas Mansuy

Il ajoute que le projet serait d’autant plus bénéfique que l’étude a démontré que si les communautés sélectionnées récoltaient 1 % en moyenne de la biomasse identifiée comme à risque , cela suffirait pour satisfaire leurs besoins énergétiques annuels.

Le fait d’avoir des chaînes d’approvisionnement locales présente également un bénéfice écologique, dans la mesure où cela évitera de transporter de la biomasse du Sud vers le Nord sur des milliers de kilomètres.

Financement et formation disponibles

Pour aider les communautés concernées à délaisser progressivement le diésel et à faire la transition vers la biomasse comme source d’énergie, Nicolas Mansuy affirme que celles-ci soumettent d'abord des propositions dans lesquelles elles explicitent leurs besoins et leurs priorités.

Ensuite, Ressources naturelles Canada évalue chaque demande avant de passer à l’étape du financement, qui est assuré notamment par le gouvernements fédéral. Le financement comprend l'achat de tout le matériel d’équipement ainsi que le système de stockage de la biomasse.

Des personnes tenant leurs diplômes obtenus à l'issue d'une formation sur la gestion forestière et la prévention des incendies de forêt.

Les cours, offerts en partenariat avec l'Université de la Colombie-Britannique, ont déjà enregistré leurs premières cohortes de diplômés.

Photo : Fournie par Nicolas Mansuy

Et ce n’est pas tout : les communautés reçoivent également une formation pour développer leurs conaissances en matière de gestion forestière, d'utilisation durable de la biomasse ou encore d'installation de systèmes énergétiques de cogénération, précise Nicolas Mansuy.

La formation est dispensée en classe, suivie de visites de terrain encadrées par des experts en gestion du combustible forestier et en bioenergie.

Les cours sont offerts dans le cadre d'un partenariat entre Ressources naturelles Canada et l'Université de la Colombie-Britannique. Ils ont déjà enregistré leurs premières cohortes de diplômés.

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