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Laure Boyer / Hans Lucas
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La kalach ou le balai ?
Publié le 14/05/2025 à 12:02
Actuellement et jusqu’au 15 juillet, le Kremlin mène sa plus vaste campagne de conscription militaire depuis près de quinze ans, dans le contexte de la guerre en Ukraine. Le service civil alternatif représente l’un des rares moyens légaux d’éviter le service militaire. Et éveille un intérêt croissant de la part des conscrits potentiels, en dépit de l'évidente mauvaise volonté des autorités en la matière.
« J’ai entendu beaucoup d’histoires de conscrits envoyés sur le front en Ukraine et j’ai beaucoup d’amis qui sont morts là-bas », raconte Ivan, jeune homme de 23 ans. Il explique ainsi sa motivation de postuler au service civil alternatif, afin d’échapper au service militaire, obligatoire pour tout jeune homme âgé de 18 à 30 ans. « De manière générale, je considère que chaque vie est précieuse. »
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En Russie, toute personne déclarant des convictions incompatibles avec le service militaire a le droit d'effectuer un service alternatif. Les convictions peuvent être diverses : religieuses, philosophiques, morales et éthiques, politiques, et n'ont pas besoin d'être prouvées par des documents. Les personnes effectuant un service alternatif travaillent dans des institutions publiques civiles où il y a pénurie de main-d'œuvre : comme aides-soignants, concierges, facteurs. Chacun reçoit un salaire pour son travail et bénéficie de congés payés.