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Dans une réplique cinglante aux allures de posture de défi, l'Iran a indiqué qu'il serait "capable de survivre" en cas d'échec des négociations sur son programme nucléaire avec les États-Unis. Le président de la République islamique, Massoud Pezechkian, a ainsi rembarré lundi son homologue américain, Donald Trump, qui prétendait que les pourparlers du week-end visant à trouver un nouvel accord avaient été "très très bons". Téhéran a pourtant explicitement écarté toute possibilité de suspendre son enrichissement d'uranium, une condition sine qua non posée par Washington pour parvenir à un accord censé encadrer le programme atomique iranien et l'empêcher de développer l'arme nucléaire dans les prochaines années.
C'est la cinquième fois que les deux États échangeaient depuis la reprise, le mois dernier, d'un dialogue indirect sur le dossier nucléaire iranien, par l'entremise du Sultanat d'Oman, où le président iranien est attendu ce mercredi. Les États occidentaux, États-Unis en tête, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme nucléaire, une ambition que l'Iran s'est toujours défendu d'avoir. Israël, ennemi juré de l'Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, est partisan d'une action militaire contre l'Iran. Un scénario que l'Etat hébreu peaufine en ce moment et qu'il pourrait bien mettre à exécution en cas d'échec des actuels pourparlers.
Entre pressions et inconnues, l'Iran et les États-Unis s'apprêtent à négocier un autre accord nucléaireUne "ligne rouge"
L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui mène les discussions pour Washington depuis le 12 avril, avait estimé que les États-Unis "ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu'un pour cent de capacité d'enrichissement" à l'Iran. Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil notamment pour l'énergie, considère cette exigence comme une "ligne rouge" contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP), dont l'Iran est signataire.
L'Iran et les États-Unis, qui ont tenu dès vendredi un cinquième cycle de pourparlers à l'ambassade d'Oman à Rome, se sont quittés sans avancée notable mais se disent prêts à poursuivre leurs efforts, les discussions étant qualifiées jusqu'ici de constructives. Aucune date n'a pour le moment été fixée, a indiqué lundi la diplomatie iranienne, qui a écarté toute possibilité de suspendre son enrichissement d'uranium, afin de parvenir à un accord. "Cette information est le fruit de l'imagination et est totalement fausse", a indiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne Esmaïl Baghaï, interrogé sur cette éventualité. Celui-ci a annoncé lundi la visite dans les prochains jours en Iran d'un responsable de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'instance onusienne qui supervise les activités nucléaires dans le monde.
La menace d'actions militaires contre l'Iran ouvre un débat en interne sur l'arme nucléaire"De réels progrès"
Selon l'AIEA, le pays enrichit actuellement l'uranium à 60 %, bien au-delà de la limite de 3,67 % autorisée par l'accord nucléaire (JCPOA) de juillet 2015 conclu avec les grandes puissances et dont les États-Unis se sont retirés en mai 2018. L'Iran dit s'être affranchi progressivement de ses engagements en réaction au retrait américain. Les experts estiment qu'à partir de 20 % l'uranium enrichi peut avoir des applications militaires potentielles, alors que pour fabriquer une bombe, l'enrichissement doit être poussé jusqu'à 90 %.
L'Iran pressé de conclure, avant l'été, un nouvel accord sur son dossier nucléaireLe président américain Donald Trump, qui appelle de vive voix les dirigeants iraniens à un accord, menace également de bombarder l'Iran en cas d'échec de la diplomatie. "Nous avons eu de très, très bonnes discussions avec l'Iran", avait déclaré dimanche M. Trump. "Nous avons fait de réels progrès, des progrès sérieux", avait-il ajouté.
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