NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
La question de l’intérêt supérieur de l’enfant prend tout son sens lorsque l’on tente de respecter tous les droits de l’enfant et surtout quand on s’active à répondre à tous ses besoins. Or, comme toujours, l’actualité concernant les soins à l’enfance ne fait que nous confirmer que sur ce sujet nous sommes collectivement, et de loin, de bien mauvais élèves.
Que ce soit en matière de protection de l’enfance, d’accessibilité aux soins, de soutien aux enfants en difficulté ou de respect des besoins de base de tous les enfants, nous n’obtenons même pas la note de passage.
L’actualité nous annonce des coupes, des compressions, des fins de financement pour des soins essentiels aux enfants. On continue par ailleurs de gérer les problèmes à la pièce, sur la défensive, en réaction, quand l’eau coule du toit à l’hôpital, quand les enfants ne sont pas protégés par notre système de protection, quand nos tout-petits doivent encore attendre des mois, voire des années, avant d’être pris en charge.
Pendant ce temps, les coûts de tout ne cessent d’augmenter et chacun y va à cœur joie pour récolter sa part, comme si on était au bord de la catastrophe comme société responsable. Le mot lui-même ne semble plus avoir de sens.
Pendant ce temps, des enfants souffrent, des corps se blessent davantage, des cerveaux ne trouvent pas les moyens de se développer pleinement et l’âme des enfants devient trouble.
Pendant ce temps, des enfants multitraumatisés à la recherche d’un foyer rassurant ne trouvent pas preneur. Pourtant, ils continuent de se battre courageusement pour leur survie, alors que leurs énergies devraient être mobilisées entièrement pour assurer leur bien-être et faire fleurir leur potentiel de vie utile et heureuse.
Je ne veux surtout pas jeter la première pierre au premier venu, mais, chose certaine, nous sommes tous concernés par la détresse des enfants. Nous sommes mêmes responsables de l’état des choses, qui ne fait qu’empirer. Pour ne pas manquer complètement le bateau, nous en sommes rendus à nous questionner sur le pourquoi ET sur le comment, en même temps.
Pourquoi, par exemple, les enfants et les jeunes préfèrent-ils les écrans à une communication fluide en personne avec leurs parents et leurs amis ? On s’empresse de les défendre à l’école, souvent avec fracas, avant même de s’être questionnés sur ce qui a mené à une intervention.
S’agit-il d’une fuite en avant pour mieux se couper d’un monde en mauvaise santé ? Est-ce un moyen de développer un monde de communication et de socialisation sans risque où tout devient permis, même les pires bassesses ? Est-ce encore le signe d’un désengagement des parents à l’égard de leur responsabilité d’assurer l’intérêt supérieur de leurs enfants ? Est-ce le fruit d’une société malade et désabusée qui vise le plein contrôle et recherche des solutions miracles dans plusieurs domaines de la vie ?
On a l’impression qu’on oublie l’essentiel de notre nature, soit notre côté humain responsable, créatif et porteur de valeurs. Le vrai intérêt supérieur des enfants est sous nos yeux chaque jour. Quand un enfant n’est pas considéré dans la recherche de solutions, quand il n’a pas de paroles dans le dialogue, quand on ne fait pas l’effort de mesurer l’ampleur de ses besoins, quand on ne traite pas dignement et équitablement ses parents, on oublie carrément ce que c’est, l’intérêt supérieur de l’enfant.
Ce texte fait partie de notre section Opinion, qui favorise une pluralité des voix et des idées en accueillant autant les analyses et commentaires de ses lecteurs que ceux de penseurs et experts d’ici et d’ailleurs. Envie d’y prendre part? Soumettez votre texte à l’adresse [email protected]. Juste envie d’en lire plus? Abonnez-vous à notre Courrier des idées.