FAITS DIVERS - « J’ai vécu une nuit d’horreur ». L’influenceuse Soraya Riffy a été violemment agressée lors d’un cambriolage à son domicile marseillais vendredi soir par trois individus armés qui l’ont « ligotée, tabassée et aspergée d’eau de javel ». La créatrice de contenus, âgée de 30 ans, a témoigné de son expérience traumatisante au micro de france télévisions et dans les colonnes du Parisien, ce lundi 7 juillet.

« Je suis défigurée, dégouttée, apeurée. Trop d’exposition médiatique mène au danger. Je vais quitter Marseille définitivement, quitter les réseaux pour l’instant, je suis perdue », affirme Soraya Riffy au Parisien, qui a subi des violences pendant près de deux heures.

L’influenceuse et infirmière libérale ajoute dans un reportage diffusé au 20 H de France 2 : « Je ne vais pas dire que je vais bien, ça ne va pas. J’ai pris de nombreux coups dans la tête, dans le nez principalement. J’ai des flash-back. » Et poursuit lors d’un appel téléphonique avec nos confrères : « La psy m’a prescrit quelques médicaments pour pouvoir dormir correctement sans être angoissée. Au moindre bruit, je sursaute ». Avant de conlure : « Je ne veux jamais revivre ça. »

Ouverture d’une enquête

Par ailleurs, l’influenceuse suspecte avoir subi une agression sexuelle et une plainte pour viol a été déposée. « En raison de douleurs et de traces présentes sur son corps, on a malheureusement une suspicion d’agression sexuelle, voire de viol », avait expliqué dimanche son avocat, Tom Michel.

Toujours selon son avocat, Soraya Riffy a perdu connaissance durant son agression, et s’est réveillée couverte d’eau de javel « sans doute pour effacer les traces ADN de ses agresseurs », qui ont pris la fuite en emportant notamment « ses clés de maison et de voiture, deux sacs de luxe et une montre Rolex ».

Le parquet de Marseille a confirmé l’ouverture d’une enquête, auprès de BFMTV ce lundi, pour « vol avec arme », « séquestration sans libération volontaire avant 7e jour », « menaces de mort sous condition » et « violences en réunion ». Le chef d’accusation de viol n’est donc pas retenu à ce stade.