Alors que la France fait face à une crise démographique, des élus plaident en faveur d'une immigration massive à des fins économiques. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1-Cnews-Les Échos de ce dimanche 6 juillet, l'eurodéputé des Républicains François-Xavier Bellamy s'est vivement opposé à cette idée.

Faut-il accueillir plus de migrants pour faire à la réalité économique de la France ? Invité du Grand Rendez-vous Europe 1-Cnews-Les Échos, l'eurodéputé François-Xavier Bellamy s'y oppose fermement. "Je ne crois pas un seul instant que l'immigration puisse être un palliatif à la crise démographique que connaissent nos pays", faisant référence à la volonté de Giorgia Meloni d'accueillir un million de travailleurs immigrés en Italie.

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"Il faut s'y prendre dès maintenant. La déconstruction de la politique familiale en France a été une faute très grave contre l'avenir à long terme. Parce que c'est évidemment un enjeu de moyen et de long terme", a-t-il assuré.

"Le problème est l'immigration irrégulière"

Le vice-président des Républicains estime que la France n'est pas comparable à l'Italie, n'ayant "pas de droit du sol" et de "naturalisation".

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"Nous parlons ici d'immigration légale. Pour ma part, le problème est l'immigration irrégulière. Et là où il y a une connexion entre les deux, c'est que si on subit en permanence une immigration irrégulière qu'on ne contrôle pas, on s'interdit de pouvoir accueillir ceux qui sont nécessaires".

François-Xavier Bellamy cite alors en exemple des étudiants "brillantissimes" venant d'Amérique du Nord ou d'Asie "qui n'arrivent pas à avoir de visa en France parce qu'on a une telle difficulté à gérer le problème migratoire que c'est finalement à ceux qui demandent loyalement le droit de rentrer qu'on finit par le refuser. Ce qui est absurde".

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L'eurodéputé a d'ailleurs revendiqué le plan d'action en neuf points pour mettre fin aux migrations incontrôlées qui est porté par son groupe, le PPE, au Parlement européen. "Il faut que le retour forcé devienne la norme. Aujourd'hui, cette norme, c'est le retour volontaire. La première chose à faire, c'est faire en sorte que les États puissent expulser immédiatement", a-t-il conclu.

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