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L’Île-du-Prince-Édouard veut développer un programme d’alerte en cas de fortes chaleurs

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Le Bureau de la médecin hygiéniste en chef de l’Île-du-Prince-Édouard veut implanter un système d’alerte en cas d’épisode de fortes chaleurs dans la province.

Environnement Canada émet des avertissements de chaleurs lorsque les températures dépassent les 28 degrés la journée et ne descendent pas en dessous des 18 degrés la nuit pendant deux jours ou plus.

L’île est confrontée à de plus en plus de vagues de chaleur. La province insulaire en a connu trois en 2024.

Éviter des tragédies

Malgré la fréquence de plus en plus régulière de ces vagues de chaleurs, l’Île-du-Prince-Édouard est l’une des dernières provinces à ne pas avoir développé de systèmes d’avertissement et d’intervention en cas de chaleur (nouvelle fenêtre) (SAIC), pourtant promus par Santé Canada.

Toutefois, le Bureau de la médecin hygiéniste en chef a récemment obtenu du financement de la part d’Ottawa pour embaucher un coordonnateur afin de développer un tel programme dans la province.

Lorsqu’on regarde les épisodes de chaleur extrême ailleurs au pays, on sait qu’il y a une augmentation des taux de mortalité lorsque les températures dépassent certains niveaux, explique la médecin hygiéniste en chef, la Dre Heather Morrison. Nous voulons éviter que des tragédies se produisent ici.

Une docteure en entrevue dans un bureau devant un mur décoré de diplômes encadrés.

Dre Heather Morrison, médecin hygiéniste en chef de l’Île-du-Prince-Édouard. (Photo d'archives).

Photo : CBC / Steve Bruce

Ces vagues de chaleur devraient devenir plus intenses, plus fréquentes et plus longues partout au pays. Elles deviennent désormais une préoccupation de santé publique à l’Île-du-Prince-Édouard, selon la Dre Heather Morrison.

Je me souviens avoir dit à des personnes dans d’autres régions au pays qu’ici, à l’Île-du-Prince-Édouard, nous n’avions pas besoin de climatisation, admet-elle. Cela a changé et nous sommes au courant des impacts de ces épisodes de chaleurs.

Améliorer la prévention

Le financement de Santé Canada devrait s’étendre sur deux ans afin de laisser le temps à la Santé publique provinciale de mettre en place son système d’alerte.

L’objectif est avant tout de sensibiliser les gens aux impacts sur la santé de telles vagues de chaleur et de les informer sur la façon de rester au frais.

Vue rapprochée d'un thermomètre indiquant 31 degrés Celsius et en arrière-plan des gens sur une plage.

L'Île-du-Prince-Édouard a connu trois vagues de chaleur en 2024. (Photo d'archives).

Photo : Radio-Canada / Guy Leblanc

Ces systèmes d’avertissement et d’intervention en cas de chaleur (SAIC) ont été mis en œuvre partout au pays, aussi bien au niveau provincial que communautaire.

Ce programme présente un plan de communication pour le public, afin de permettre, entre autres, d’informer les citoyens de l’emplacement des centres de rafraîchissement les plus proches, ou encore des horaires prolongés des piscines.

Il aide également à la mise en place d’un examen du nombre de personnes ayant souffert de complications de santé en raison de la chaleur, afin de se concentrer sur une meilleure prévention lors d’épisodes futurs.

Avec les informations de Stephen Brun, de CBC

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