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L’IA entre dans la vraie vie, et Google veut la piloter

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NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

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Une chronique de Roald Sieberath, entrepreneur (Accelerate. AI), investisseur pour Noshaq, professeur invité à l'UCLouvain et l'UNamur.

Chaque semaine apporte son lot de nouveauté dans le monde des IA. Après les annonces d'OpenAI (qui s'adjoint les services de Johnny Ive), Google n'est pas en reste, et souhaite aussi attirer la lumière des projecteurs.

Comment OpenAI redessine son leadership

Après deux ans à courir derrière OpenAI et Microsoft sur le terrain de l'IA, la firme de Mountain View a dégainé lors de son événement annuel Google I/O un festival d'étincelles.

Astra, qui "voit" et "comprend"

Première annonce marquante : le projet Astra, renommé dans les démos Gemini Live, propose un assistant IA qui ne se contente plus de répondre à vos questions, il vous suit du regard (grâce à la caméra), vous écoute en continu, comprend ce que vous montrez du doigt et réagit en temps réel.

Bref, une IA conversationnelle qui voit et comprend le monde comme vous.

On n'est plus dans l'interaction type "Hey Google, quelle est la météo ?" mais dans quelque chose de fluide, omniprésent, et un peu troublant.

Pour son IA, Google mise sur ce que personne d'autre ne possède : les données personnelles

Veo : plus cinématographique

Autre annonce clé : Veo, un générateur vidéo basé sur du texte, capable de produire des séquences HD de plusieurs minutes à partir d'une simple description. Plus cinématographique, plus cohérent et surtout plus long que ce que peut faire Sora (d'OpenAI), Veo fait entrer Google dans la cour des IA créatives.

Le prochain Spielberg n'aura pas besoin de studios et de gros budgets : une bonne connaissance des prompts de Veo suffira.

Des créateurs s'en sont rapidement emparés, et on assiste à des vidéos de qualité quasi hollywoodienne, avec éclairages, dialogues, lumières, absolument bluffants.

Le prochain Spielberg n'aura pas besoin de studios et de gros budgets : une bonne connaissance des prompts de Veo suffira.

Bien entendu, Google utilise le levier stratégique de son intégration avec YouTube pour rester la porte d'entrée du Web, même à l'ère de l'IA générative.

L'enjeu est que la montée des assistants IA qui répondent directement aux questions sans passer par les moteurs de recherche, menace le modèle économique de Google (qui repose sur les clics… donc sur les recherches).

Une nouvelle phase de la guerre des IA

Avec Astra et Veo, Google fait donc le pari d'un assistant "total", toujours avec vous et capable d'interagir en temps réel avec vos besoins, vos emails, vos documents, vos vidéos… et, bien sûr, ses pubs.

L'IA "sur mesure" : la montée en puissance des développeurs d'intelligence artificielle

Ces annonces s'inscrivent dans une nouvelle phase de la guerre des IA : celle de l'intégration. Les modèles sont puissants, mais ce qui fera la différence, c'est leur présence dans nos usages quotidiens.

Une chose est sûre : Google a été le maître incontesté du search et compte en faire un levier pour conserver une place stratégique dans le monde de l'IA.

Et là-dessus, Google a une sacrée main d'atouts : Android, Chrome, Gmail, Maps… Tout un écosystème où l'IA peut s'infiltrer plus ou moins discrètement.

Une chose est sûre : Google a été le maître incontesté du search et compte en faire un levier pour conserver une place stratégique dans le monde de l'IA.

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