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L'homme qui a mis le feu à sa compagne était en congé pénitentiaire prolongé : inculpé pour tentative d'assassinat, il retourne en prison

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L'homme qui a brûlé sa compagne jeudi après-midi à Houthalen-Helchteren (province du Limbourg) a été placé dimanche sous mandat d'arrêt pour tentative d'assassinat par le juge d'instruction. Mirsad H. (35 ans) comparaîtra vendredi devant la chambre du conseil qui décidera du maintien ou non de sa détention.

Le trentenaire avait aspergé son ex-femme, mère de leurs six enfants, avec un produit accélérant et avait mis le feu. Cinq des enfants de cette famille kosovare, âgés de 2 à 15 ans, ont été témoins des faits. C'est sans doute l'un d'eux qui a appelé les services d'urgence. Très grièvement brûlée, Dula K. (41 ans) a été transférée à l'hôpital ; son pronostic vital reste engagé. Le suspect a, lui, pris la fuite. Vendredi soir, les policiers ont repéré sa trottinette électrique près d'une maison inoccupée, indique la presse flamande. L'homme, qui s'y était retranché, a grimpé sur le toit d'où il menaçait de sauter. Une équipe spéciale de la police a tenté de négocier pendant plusieurs heures. Au moment où Mirsad H. a décidé de descendre, il a glissé du toit et est tombé, se blessant légèrement.

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Des coups dans le ventre alors qu'elle était enceinte de 8 mois

Cet homme de 35 ans avait déjà été condamné en 2023 pour possession illicite d'armes et violences conjugales : il avait cassé les dents de sa compagne, l'avait prise à la gorge et frappée dans le ventre à plusieurs reprises alors qu'elle était enceinte de huit mois. Il avait écopé d'une peine de 37 mois de prison pour ces faits. Malgré son lourd passé judiciaire, Mirsad avait été libéré en avril dernier dans le cadre d'un congé pénitentiaire prolongé (CPP), un système introduit par l'ancien ministre de la Justice Paul Van Tigchelt (Open VLD) pour lutter contre la surpopulation carcérale. Le nombre de détenus avait grimpé en flèche suite à l'obligation pour les condamnés à de courtes peines (moins de 3 ans) de passer par la case prison (ils étaient auparavant détenus à domicile sous surveillance électronique).

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Ramener les longues peines derrière les barreaux

Concrètement, ce ne sont pas les tribunaux de l'application des peines (TAP) qui accordent ce congé pénitentiaire prolongé, mais les directeurs de prison qui utilisent cette mesure temporaire pour réguler la population dans leur établissement. Des règles s'appliquent : les délinquants sexuels, les condamnés pour attentats, les criminels dangereux… ne sont en principe pas susceptibles de bénéficier d'un CPP, qui ne suppose aucun contrôle ni suivi particulier.

Mirsad H. était détenu à la prison de Hasselt, une des plus surpeuplées du pays. La ministre de la Justice, Annelies Verlinden (CD&V), a annoncé ouvrir une enquête sur les conditions de sa libération. Le député-bourgmestre de Houthalen Helchteren, Alain Yzermans (Vooruit), membre de la commission de la Justice, interrogera la ministre à la Chambre.

De son côté, la ministre Verlinden a toujours été très claire sur le congé pénitentiaire prolongé, dès le début de son mandat: elle veut mettre fin à ce système. Mais pour cela, il faut trouver de la place en prison. Sa "loi d'urgence" a été discutée une première fois en commission la semaine dernière. Elle prévoit notamment des peines alternatives à la prison pour les condamnés à des peines inférieures à trois ans – soit un retour à la situation précédente. Elle espère ainsi faire baisser la pression dans les établissements pénitentiaires pour ramener alors les condamnés à des peines plus sévères derrière les barreaux.

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