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Jean-Paul Van Avermaet, ancien CEO de bpost de 2020 à 2021, a été condamné à une amende de 20.000 dollars et à une période de probation de trois ans aux États-Unis, dans une affaire de cartel impliquant l'entreprise de sécurité G4S lorsqu'il en était directeur.
Il est reproché à l'entreprise de sécurité G4S, dont il était directeur au moment des faits, d'avoir manipulé des offres, avec d'autres entreprises du secteur, en vue de conclure des contrats avec le ministère américain de la Défense et l'Otan. Les contrats de sécurité pour la NCIA, l'agence de communication et d'information de l'OTAN, sont également dans le collimateur des procureurs américains.
Selon des documents judiciaires consultés par Belga, Van Avermaet a admis avoir été impliqué dans un "complot" au cours de la période 2019-2020. "L'accusé a assisté à une réunion avec des représentants d'autres grandes entreprises de sécurité, au cours de laquelle il a participé à des discussions et où il a été convenu de ne pas laisser la concurrence jouer un rôle dans certains contrats pour des missions de sécurité des États-Unis et de l'OTAN", peut-on lire dans l'accord.
Si M. Van Avermaet ne respecte pas ses engagements, il risque d'être "poursuivi pour tout délit fédéral dont les États-Unis ont connaissance, y compris - mais pas seulement - les délits substantiels de l'enquête qui a conduit à ce règlement", précise le texte. Les faits qui lui sont reprochés sont passibles d'une peine maximale de 10 ans de prison et d'une amende d'un million de dollars. M. Van Avermaet avait précédemment plaidé non coupable.
Les coulisses de l'éviction du CEO de bpost Jean-Paul Van AvermaetEn juillet de l'année dernière, l'Autorité belge de la concurrence (BMA) a imposé plus de 47 millions d'euros d'amendes pour des activités de cartel dans le secteur de la sécurité privée. À l'époque, l'enquête avait conduit à la démission de M. Van Avermaet de bpost.
Les inculpations prononcées aux États-Unis en juin 2021 concernaient également le groupe de sécurité français Seris et deux anciens cadres de Seris en Belgique. La branche belge de G4S avait alors conclu un accord de 15 millions de dollars avec le ministère américain de la justice, et deux anciens employés de G4S ont également plaidé coupable par la suite.
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