Language

         

 Publicité par Adpathway

L’Europe s’attaque à 200 navires de la flotte fantôme russe

1 month_ago 10

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Les ambassadeurs des vingt-sept pays membres de l'Union européenne ont approuvé, ce mercredi, un 17e paquet de sanctions à l'encontre de la Russie. Cet accord devra être formellement avalisé, la semaine prochaine, par les ministres européens des Affaires étrangères.

L'une des mesures phares, décidée mercredi, consiste à s'attaquer à la flotte fantôme mise en place par Moscou pour contourner les sanctions visant le commerce du pétrole russe. Pour rappel, les pays occidentaux (G7 + UE + Australie) ont interdit à leurs entreprises de transporter ou de faciliter le transport du pétrole russe, à moins que celui-ci ne soit vendu à un prix maximum de 60 dollars par baril. Le but étant de diminuer les revenus tirés par Moscou de la vente de son pétrole.

Chine, Inde et Turquie

Mais, pour pouvoir vendre au-delà de 60 dollars par baril, Moscou a rapidement mis sur pied une flotte "fantôme", qui lui permet d'écouler son pétrole sans restriction (notamment en Chine, en Inde et en Turquie). Selon le Centre for Research on Energy and Clean Air (ou CREA), la Russie dispose d'une flotte de 558 navires fantômes, lui permettant de déjouer le prix de vente maximum de 60 dollars par baril de pétrole.

Selon une source diplomatique, le 17e paquet de sanctions cible quasiment 200 de ces bateaux fantômes. Oleh Savytskyi, conseiller stratégique de l'ONG ukrainienne Razom We Stand, estime que cette mesure est une réelle avancée. "Ce n'est pas un 'game changer', mais ce n'est pas rien, déclare-t-il. L'Europe vise maintenant 200 navires, ce qui est comparable à ce qu'avait fait l'administration Biden".

Si cette mesure est importante, c'est parce que le pétrole est la plus importante source de revenus de Moscou. Selon les données du CREA, la Russie a vendu pour l'équivalent de 179 milliards d'euros de pétrole, lors de la troisième année de la guerre en Ukraine. À titre de comparaison, le gaz n'a rapporté "que" 40 milliards d'euros et le charbon 23 milliards d'euros, sur ce même laps de temps. S'attaquer aux "trous" dans les sanctions visant le pétrole russe est donc crucial.

"Mais il faudra voir comme ces nouvelles sanctions européennes seront appliquées, ajoute Oleh Savytskyi. Jusqu'à présent, un seul bateau fantôme russe a été confisqué, en Allemagne".

Sommé d'entamer des pourparlers avec l'Ukraine, Vladimir Poutine entretient le flou : "Eh Camarade, va à Istanbul négocier, bon sang"

L'Europe doit encore dégainer

Par ailleurs, ce nouveau train de sanctions européennes semble relativement léger, notamment par rapport aux récentes déclarations du président français Emmanuel Macron, appelant à des sanctions massives vis-à-vis de Moscou. Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, a précisé sur BFMTV qu'il rencontrerait jeudi le sénateur américain Lindsey Graham, dans le cadre des négociations de paix entre l'Ukraine et la Russie. Or Lindsey Graham aurait préparé un paquet de sanctions "extrêmement puissant" , selon le ministre Barrot. Au menu, droits de douane de 500 % sur les importations de pétrole russe et… sur les pays qui continuent à importer du pétrole russe. Si cette proposition devait passer la rampe, la Chine pourrait donc se voir imposer des droits de douane de 500 % par les USA (et l'Europe ?) si elle continuait à acheter du pétrole russe. Une mesure extrêmement brutale…

"Les mesures annoncées ce mercredi étaient déjà décidées, ajoute Jacob Funk Kirkegaard, du think tank Bruegel. Le but était d'envoyer un message à la Russie et à une partie de l'administration Trump qui souhaite alléger les sanctions afin que Vladimir Poutine accepte un cessez-le-feu avec l'Ukraine. Le message est le suivant : l'Europe va dans une unique direction, celle de l'augmentation des sanctions vis-à-vis de Moscou. Mais les sanctions les plus lourdes seront décidées ultérieurement, si Vladimir Poutine refuse un cessez-le-feu avec l'Ukraine".

Selon Jacob Funk Kirkegaard, l'Europe pourrait donc s'attaquer au gaz naturel liquéfié (GNL), que Moscou continue à vendre sur le marché européen. Rappelons que la Commission européenne a récemment réaffirmé son intention de sortir complètement du gaz russe en 2027. Mais un tel embargo devrait être décidé à l'unanimité, ce qui sera compliqué vu l'opposition annoncée de la Hongrie et de la Slovaquie. La Commission européenne devrait donc publier au mois de juin ses propositions législatives permettant de bannir le gaz russe sans recourir à l'unanimité.

Enfin, selon Jacob Funk Kirkegaard, il y a peu de chances que l'Europe prenne possession des actifs russes gelés, notamment les 200 milliards d'euros détenus chez EuroClear en Belgique. Selon lui, la Belgique, la France et l'Allemagne s'opposent à cette mesure.

L'Union européenne peut-elle vraiment mettre la Russie sous pression ? "Elle peut adopter une position plus forte"

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway