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L’épreuve de math du brevet des collèges : entre « affligeant » et « affligeant + »…

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L’épreuve de mathématiques du brevet des collèges 2025 a été jugée « affligeante » par les professeurs enseignant en cette discipline. Elle était manifestement faite pour qu’un élève faible arrive à décrocher la moyenne. En cela, elle ne se démarquait pas des épreuves des années précédentes, depuis le rétablissement du brevet. Les complotistes diront que les 1% qui nous dirigent mise sur la crétinisation des masses. Pour gouverner sereinement, mieux vaut un troupeau de débiles, qui plus est apeuré par de bonnes petites violences urbaines endémiques.

Dans l’exercice 1, on demandait de calculer des probabilités élémentaires, en comptant le nombre de boules portant un numéro pair ou un nombre supérieur à 20. Il s’agissait d’un exercice de dénombrement de niveau CE, voire CP. Ce qui était du niveau collège était l’emploi de la formule : probabilité d’un événement = nb de cas favorables à l’événement/nb total de cas possibles. Une formule que les collègues de math serinent à leurs élèves depuis la classe de 4ème

L’exercice 2 est un exercice de géométrie. Trois questions « difficiles » : l’une nécessitant l’emploi du théorème de Pythagore, l’autre de la réciproque du théorème de Thalès, la troisième la comparaison de deux angles par la comparaison de leur sinus. Consignes aux correcteurs : il suffit que l’élève parle du théorème de Pythagore pour avoir la moyenne sur la question. Même si le théorème est mal appliqué ou si les calculs sont faux. Si tout est faux et si « Pythagore » est orthographié « Pitagor » ? Moitié des points quand même… Thalès : mêmes consignes. A remarquer que la compréhension de la réciproque du théorème de Thalès est réservée aux « bons » élèves : il faut en effet s’assurer que deux quotients sont égaux, que trois points sont alignés, et que trois autres le sont aussi DANS LE MÊME ORDRE. Soit trois informations à valider avant de conclure. De la très haute voltige pour la plupart des élèves qui préfèrent faire l’impasse. La troisième question sur la comparaison de deux angles géométriques par la comparaison de leur sinus (ou de leur tangente) était également faite pour les « meilleurs » élèves. La dernière question nécessitait la maîtrise de la conversion d’une vitesse selon différentes unités de longueur et de temps. Il fut une époque où cette technique était maîtrisée en classe de CM2… Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans, etc.

L’exercice 3 est un QCM où aucune justification n’était demandée. Le premier item requiert la maîtrise de « la règle de 3 », devenue « tableau de proportionnalité ». C’était à la portée d’un élève de CM2 d’il y a… quelques années. Le deuxième item demandait à l’élève quelle transformation simple (translation, rotation, symétrie centrale, symétrie axiale) permet de passer d’une figure à une autre. Classique mais intéressant : nécessite le « coup d’œil » géométrique. Beaucoup d’élèves auront sans doute compté sur le facteur chance… Le 3e item est une question simple sur les pourcentages. Le 4e demande de calculer la surface d’un triangle rectangle connaissant les longueurs des deux côtés de l’angle droit. C’est bon, même moi j’ai su faire… Le 5e item requiert la connaissance des règles élémentaires de calcul (développement, réduction), niveau 5e. Enfin le 6e item demande de calculer le volume d’une pyramide. La formule n’était pas rappelée ! Horreur…

Exercice 5 : on donnait deux algorithmes numériques élémentaires, à comparer. Aucune difficulté. Niveau 5e

L’exercice 6 portait sur deux suites numériques conduisant à deux fonctions affines dont les représentations graphiques étaient données dans l’énoncé… Questions classiques, dont lecture graphique de l’abscisse du point commun et interprétation du résultat. De niveau 3e en effet.

En résumé, beaucoup de questions de niveau 5e voire école primaire. Comme le plus gros des points porte sur ces questions, un élève faible devrait en principe décrocher la moyenne. On peut imaginer que des consignes de mansuétude auront été données aux correcteurs dans les autres matières. Le ministère parlera alors d’un « bon cru » 2025. Ce qui contentera tout le monde : parents, élèves, médias, politiques. Sauf peut-être les professeurs qui constatent, année après année, le décrochage de la France dans les classements internationaux.

Une France dont on vantait jadis l’excellence dans le domaine des mathématiques. Relativement à sa population, notre pays est l’un de ceux qui possèdent le plus grand nombre de médailles Fields – le prix Nobel des mathématiques –.

Les mathématiques ne servent pas qu’à accumuler des médailles Fields. Elles servent aussi et surtout à former des ingénieurs de haut niveau dont notre industrie a le plus grand besoin. Rappelons qu’avec le nouveau programme nucléaire mis en place par le gouvernement, la France aura besoin de 10 000 ingénieurs par an dans le créneau, alors qu’elle ne forme que 46 000 ingénieurs par an, tous créneaux confondus.

Relance du nucléaire : la France a-t-elle encore le savoir-faire nécessaire ?

Henri Dubost

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