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L’élection roumaine est bien plus importante que la primaire LR

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Il y a plusieurs manières de faire un coup d’Etat. Les Africains ont leurs méthodes, et souvent une faction de l’armée en remplace une autre avant d’être remplacée par une suivante, sans que le peuple ne soit très impliqué dans ces coups de force militaires.

Il y a la méthode chilienne, où l’armée a décidé de mettre fin à l’épisode Allende, qui selon elle allait tourner à la faillite et à la soviétisation du pays. Aidée par les Etats-Unis, elle a donc bombardé le palais présidentiel, pris le pouvoir par la force, enfermé dans les stades les agitateurs de gauche les plus dangereux, et dirigé le pays pendant de longues années sans les attributs habituels de la démocratie, des élections et des députés élus par le peuple.

Il y a la méthode algérienne, où le FLN, pour une fois, organise une élection qui n’est pas truquée, et qui se traduit au premier tour par la victoire écrasante du FIS. Les généraux bloquent le processus électoral, félicités par la communauté internationale, enferment les dirigeants du parti islamiste, et déclenchent une guerre civile impitoyable, qui fera en dix ans 200.000 morts, bien davantage que le prétendu génocide français. Le pouvoir des généraux corrompus du FLN sera sauvé à ce prix-là.

Il y a la méthode Macron, en 2017, où on se fait élire démocratiquement, avec l’appui de McKinsey, grâce à un coup d’Etat savamment orchestré par le Canard Enchaîné et les juges du Parquet National Financier, mis en place par Hollande pour traquer ses adversaires de droite. Avantage, on met Fillon, qui paraissait certain de gagner, en difficulté, et on propulse Macron, avec l’appui de tous les médias qui vendent au bon peuple la belle histoire d’amour avec sa professeur de français plus âgée que lui de 25 ans. Avantage de ce genre de coup d’Etat : cela ne se voit pas.

Il y a la méthode américaine, avec Biden et les démocrates aux manettes. Vous faites arriver des millions de bulletins de vote par correspondance, par camions entiers, après la fin du scrutin, vous suspendez les résultats, et le lendemain, la victoire, qui paraissait promise à Trump, lui échappe. Vous virez celui qui est encore président des Etats-Unis de tous les réseaux sociaux, vous fermez les micros quand il dénonce la fraude, vous qualifier de complotistes ceux qui contestent l’élection de Biden, et vous tenez quatre ans. Avec le matraquage médiatique, on oublie le coup d’Etat électoral, mais cela n’a marché que quatre ans…

Et puis il y a la méthode roumaine. Contre toute attente, un candidat inconnu, Calin Georgescu, qu’on dit nationaliste, favorable à Trump et à Poutine et très hostile à l’Union européenne, arrive en tête au premier tour, et surtout est crédité, à 48 heures du deuxième tour, quinze jours plus tard, d’estimations à 65 %. Sous la pression de la France (l’ambassadeur sera vu chez les juges quelques heures avant leur décision) et de l’UE, les magistrats corrompus décideront, le vendredi soir, de suspendre le processus électoral, sous le prétexte d’une prétendue influence russe autour des réseaux TikTok, qui auraient influencé le scrutin. Quinze jours plus tard, les preuves avancées s’effondrent, mais peu importe, on continue de persécuter Calin Georgescu, celui qui aurait dû être élu président de la République. On lui coupe ses réseaux sociaux, on lui ferme ses comptes bancaires, et on lui interdit de se représenter à la prochaine élection. Et c’est là que le bât blesse chez les européistes roumains, à la manœuvre avec Bruxelles. Ils sont incapables de mettre en place un coup d’Etat militaire, qui aurait été la continuité du coup d’Etat électoral des juges. Et donc, même en ayant mis Georgescu hors jeu, les européistes avaient une partie difficile, car il fallait repasser devant les urnes. Les électeurs, pas dupes, entendaient punir les tricheurs. Ils ont donc voté à 41 % pour George Simion, dont ils n’ont pu éviter la candidature, et se demandent comment magouiller pour voler l’élection au 2e fois et empêcher que la Roumanie et ses bases de l’Otan ne tombent entre les mains de nouveaux dirigeants plus hostiles à l’Union européenne qu’à la Russie. Réponse demain soir, mais une défaite des européistes serait un coup de tonnerre dans les grands équilibres de l’Europe, et affaiblirait la clique belliciste Macron-von der Leyen-Starmer-Merz.

Cette élection se clôturera en même temps que la primaire LR qui, depuis des mois, oppose le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à Laurent Wauquiez. Certes, ces deux hommes sont plus respectables que les Macronistes en puissance de type Xavier Bertrand ou Valérie Pécresse, mais nous ne devons pas oublier que quand Eric Ciotti a voulu retourner la table, en cherchant à briser le cordon sanitaire mis en place contre le FN par Mitterrand pour fracturer les droites, il a été bien seul et abandonné de tous. Nous devons nous souvenir d’autre part que, bien qu’ayant un discours parfois très droitier, Retailleau comme Wauquiez excluent, pour le moment, toute alliance avec le RN ou avec Reconquête, condition pourtant incontournable, comme le rappelait Philippe de Villiers sur CNews ce vendredi, pour gagner les municipales en 2026, et les présidentielles en 2027… ou bien avant. Donc, si le cordon sanitaire est maintenu, la victoire de Retailleau ou de Wauquiez ne changera rien pour les Français.

Par contre, celle, que nous espérons tous, de George Simion en Roumanie changerait beaucoup plus de choses en affaiblissant Bruxelles et sa dictature…

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