En mai 68, la gauche a investi trois citadelles qu’elle n’a jamais lâchées depuis : l’université (occupation de Nanterre et de la Sorbonne), l’audiovisuel public (sept semaines de grève à l’ORTF) et bien sûr la culture (occupation du Théâtre de l’Odéon). Depuis près de soixante ans, personne ou presque ne conteste cette domination et pourtant les Français rejettent comme jamais l’idéologie que véhiculent ces institutions : selon les sondages, la gauche ne convainc plus qu’un électeur sur trois ou sur quatre. Mais rien n’y fait, l’argent public est toujours monopolisé par une culture de gauche, des universités de gauche, des médias de gauche.

Un récent dossier du Figaro Magazine a montré l’ampleur de l’entrisme woke dans l’université française, mais il n’a suscité à ce jour aucune réaction, sans même parler de sanction, du ministère de tutelle. Les illustrations de ce noyautage sont pourtant quasi quotidiennes : à Lyon-2 par exemple, la dérive islamo-gauchiste est avérée. Un…