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Le texte, tel qu’il est rédigé, ne porte pas sur l’accompagnement des derniers instants de la vie, mais sur l’accès médical à la mort.
« Les mots ont de l’importance, et il faut essayer de nommer le réel sans créer d’ambiguïtés » : c’est par cette affirmation solennelle qu’Emmanuel Macron a ouvert, il y a un peu plus d’un an, les portes de l’Assemblée à la loi « fin de vie », aujourd’hui soumise au vote des députés. Le résultat est saisissant : tout, ou presque, dans la rédaction du texte, est aujourd’hui euphémisation, imprécision, mystification.
Équivoque, évasive, élusive surtout est cette appellation d’« aide à mourir », une grande trouvaille sémantique qui vise à contourner les mots d’euthanasie et de suicide assisté, dont on mesure mieux, évidemment, la puissance mortifère. Ouvrir un débat en interdisant les termes qui le définissent : n’est-ce pas là la meilleure façon de le dévoyer ? Hors de l’Hémicycle, les militants de la mort administrée eux-mêmes n’hésitent pourtant pas à parler d’euthanasie.
Imaginaires, trompeuses, inexactes - fausses, en un mot - sont aussi ces invocations…