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L’École Beausoleil fête ses 10 ans et sa communauté

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L’heure était à la joie à l’École Beausoleil de Victoria, mardi. La communauté s’est réunie pour célébrer la Saint-Jean-Baptiste et les 10 ans de l’école. Malgré des difficultés, un déménagement et des locaux modulaires temporaires, la communauté reste engagée envers l’éducation en français.

C'est une école qui incarne la persévérance, explique le vice-président de l’Association des parents d’élèves, Marc Nakhleh. Celui qui aura deux enfants à l’école à la rentrée reconnaît qu’il y a eu « quelques années houleuses [et] beaucoup de petits obstacles ». L’École Beausoleil a commencé comme une annexe accueillant 6 élèves et en a désormais environ 110.

S’il se réjouit que le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSF) ait acheté l’an dernier un terrain adjacent à l’école Lansdowne, Marc Nakhleh reconnaît que cette situation temporaire de location aux côtés de l’école Braefoot peut être pesante. On a toujours l'impression de ne pas être à 100 % chez nous, de devoir demander l'autorisation pour organiser des activités.

Marc Nakhleh.

Marc Nakhleh s'est réjoui de voir autant de visiteurs pour les 10 ans de l'École Beausoleil, à Victoria.

Photo : Radio-Canada / Mélinda Trochu

Les locaux modulaires ont été cependant très bien organisés, assure-t-il.

L'esthétique et l'ambiance ici [sont] vraiment géniales. [...] J'adore cette école en fait. Dans les derniers mois, on a installé un jardin de plantes indigènes. On essaie vraiment de creuser des racines ici, de vraiment se sentir chez nous.

Des parents qui quittent le CSF

Alors que l’impatience est dans l’air, dit Marc Nakleh, la présidente du conseil d’administration du CSF, Marie-Pierre Lavoie, tient à rassurer les parents, notamment ceux qui pourraient partir dans le système anglophone. Quittez pas, quittez pas, ça s'en vient, ça s'en vient, c'est promis, ça s'en vient vraiment, on a le terrain.

On l'a remarqué, oui, il y a des enfants qui sont partis, il y a des familles qui ont décidé de retirer leurs enfants pour s'en aller en immersion ou au système anglophone et on comprend. [...] On pousse tous les jours pour que ça puisse arriver dans des délais qui sont les plus raisonnables possibles. C'est regrettable, c'est dommage, mais on comprend tellement que les parents s'épuisent, on s'épuise nous aussi.

À la suite de l'achat du terrain, c'est désormais le temps des appels d’offres pour les architectes et entrepreneurs. Dans son rêve, Marie-Pierre Lavoie espère voir l’école d’une capacité de plus de 400 élèves ouvrir dans trois, quatre ans. Elle dit que le CSF est très reconnaissant envers les parents qui leur font confiance.

Marie-Pierre Lavoie.

Marie-Pierre Lavoie reconnaît qu'il y a eu des périodes houleuses pendant les 10 ans d'existence de l'École Beausoleil, mais a hâte de voir les « sourires » remplir la future école.

Photo : Radio-Canada / Mélinda Trochu

Un défi

Marc Nakleh considère que l’éducation en français demeure un défi de taille pour tous les parents d'ici.

Ce sont des parents qui ont fait un choix, un choix non seulement d'envoyer leurs enfants au Conseil scolaire francophone, mais le choix d'avoir une logistique plus compliquée au niveau du système de transport, d'avoir un budget plus limité à cause du besoin de continuer les poursuites [judiciaires] au provincial.

Il dit avoir de la compassion, de l’amour et de la reconnaissance pour les parents qui choisissent de rester et de continuer de mener ce combat. Un combat qui doit être mené, précise-t-il, collectivement.

Des personnes attablées et une scène avec des chanteurs.

Célébration des 10 ans de l'École Beausoleil, à Victoria, le 24 juin 2025.

Photo : Radio-Canada / Mélinda Trochu

Céline Boisvenue, mère de jumelles scolarisées à Beausoleil, parle d’une petite communauté choyée qui peut compter sur des enseignants qui sont des bijoux, ce qui compense le fait qu’il y a moins d’activités qu’à l’École Victor Brodeur, où pour l’instant les jeunes doivent se rendre à partir de la 7e année.

J'espère que la future école [sera] une place sécuritaire, là pour les tremblements de terre à Victoria, mais aussi j'espère qu'il va y avoir plus d'enseignants et que ça va enlever de la pression sur Victor Brodeur qu'on va pouvoir offrir plus de cours surtout pour les grands [avec] différents choix en sciences et en art.

Céline Boisvenue.

Céline Boisvenue lors d'une entrevue pour la célébration des 10 ans de l'École Beausoleil, à Victoria, le 24 juin 2025.

Photo : Radio-Canada / Mélinda Trochu

Marie-Pierre Lavoie a hâte de voir la première pelletée : On va faire ce qu'on veut sur notre terrain. Outre la perspective d’une garderie, il y aurait aussi un terrain de sport et un gymnase en intérieur. De quoi permettre aux centaines d’élèves francophones de se défouler, jusqu'en 12e année.

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