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Le centre sportif Harry Jerome, qui abrite Volleyball Colombie-Britannique depuis près de 30 ans, pourrait bientôt changer de locataire. Le conseil municipal de Burnaby a décidé de lancer un appel d’offres ouvert pour un nouveau bail, laissant l’avenir de l’organisation en suspens.
La Ville de Burnaby possède le centre sportif Harry Jerome, un bâtiment gonflé à l’air de 53 000 pieds carrés situé près de la route Barnet, à environ six kilomètres de la frontière de Vancouver. Depuis 1997, elle en loue l’usage à Volleyball Colombie-Britannique.
Selon un rapport présenté au conseil, le centre nécessiterait des réparations dont le coût pourrait atteindre 20 millions de dollars sur les 20 prochaines années. Toutefois, le club affirme que les coûts d’entretien sont bien moindres que ce qui est avancé.
Le président de Volleyball Colombie-Britannique, Jake Cabott, a exprimé la déception de l’organisation face à la décision du conseil de procéder à un appel d’offres ouvert pour le nouveau bail.
Si vous parlez à quiconque dans la communauté du volleyball, ils vous diront qu’ils ont joué au Harry Jerome. C’est un véritable carrefour pour le volleyball dans le Lower Mainland.
Volleyball C.-B. conteste l’estimation des coûts et s’inquiète de son avenir dans ce centre.
Un carrefour pour le volleyball en pleine croissance
Jake Cabott a précisé que près de 2400 résidents de Burnaby ont participé à des programmes de Volleyball Colombie-Britannique l’an dernier, et que plus de la moitié des jeunes inscrits aux activités récréatives venaient de Burnaby.
L’organisation loue le centre pour un dollar par an, mais M. Cabott souligne qu’elle assume les coûts des améliorations et de l’entretien du bâtiment, avec près de 2,3 millions de dollars investis depuis 2017.
Nous dépensons ce qu’il faut pour entretenir l’installation , a-t-il affirmé, précisant qu’un consultant indépendant mandaté par Volleyball C.-B. a évalué les besoins en réparations à environ 5 millions de dollars sur les 20 prochaines années.
Nous ne pensons pas que la Ville ait besoin ou doive chercher un nouveau locataire alors qu’elle en a déjà un excellent, a-t-il ajouté.
Il a souligné la difficulté, pour les organisations sportives à travers le Canada, de trouver des espaces intérieurs.
Le volleyball connaît une croissance exponentielle, et cela nous enthousiasme énormément. Mais c’est un véritable défi, en tant qu’organisation sportive provinciale, d’accompagner cette croissance. Disposer de six terrains à notre disposition nous permet de continuer à essayer de répondre à cette demande croissante.
M. Cabott a indiqué que le conseil d’administration de Volleyball C.-B. envisage de soumissionner dans le cadre de l’appel d’offres.
Il est encore trop tôt pour se prononcer. Bien sûr, cette option reste ouverte… En tant qu’organisation sportive provinciale, nous avons des décisions à prendre.
Ce serait terrible de perdre le Harry Jerome , selon le club du vélodrome
Volleyball C.-B. sous-loue le vélodrome intérieur de 200 mètres, une piste cyclable conçue pour la course, au Burnaby Velodrome Club.
Il s’agit du seul vélodrome intérieur dans le nord-ouest du Pacifique et du seul au Canada à l’ouest de Milton (Ontario), selon John Mayr, administrateur du Burnaby Velodrome Club.
Dire que nous sommes un peu stressés serait un euphémisme, a déclaré John Mayr.
Il a affirmé que la perte du vélodrome serait le pire scénario pour le cyclisme sur piste dans la région. Ce serait une perte terrible , a-t-il insisté.
John Mayr a ajouté que bien qu’il soit encore tôt dans le processus, le conseil espère former une coalition multisports pour soumissionner sur le bail du centre Harry Jerome afin de maximiser l’utilisation des lieux et de réunir les fonds nécessaires à son entretien.
Le maire de Burnaby, Mike Hurley, a indiqué que le conseil souhaite que le soumissionnaire retenu offre de solides avantages pour la communauté tout en minimisant le fardeau financier des contribuables.
Nous sommes très préoccupés par les coûts d’entretien à venir pour ce bâtiment, et nous voulons nous assurer de bien gérer ce dossier afin que ces coûts soient pris en charge.
Bien que le consultant ait proposé trois options, dont la démolition de l’installation et la transformation du site en parc ou en autre usage municipal, M. Hurley a précisé que l’appel d’offres visera des solutions permettant de conserver le site à des fins récréatives.
Ce sera peut-être encore du volleyball , a-t-il ajouté. Je n’ai pas la réponse pour l’instant, mais nous allons attendre de voir.
Avec les informations de Lauren Vanderdeen