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La Corée du Sud et les États-Unis font partie des pays ayant les taux d’autisme déclarés les plus élevés au monde – 1 enfant sur 38, suivi de près par 1 enfant sur 36. Ces chiffres, basés sur des données de santé publique et étayés par de récentes synthèses mondiales, suscitent de nouveaux débats pour savoir si l’augmentation de la prévalence de l’autisme est due à une meilleure prise de conscience ou à des facteurs de risque biologiques ou environnementaux plus profonds dans les sociétés industrialisées.
Une synthèse publiée en mars 2025 par Golden Steps ABA, une société spécialisée dans l’autisme, offre un aperçu complet des tendances de l’autisme dans différents pays. L’analyse souligne une réalité de plus en plus perceptible : les diagnostics de troubles du spectre autistique (TSA) augmentent dans le monde entier – mais se concentrent particulièrement dans les pays industrialisés et prospères.
Cet article examine de manière critique les modèles mondiaux émergents de la prévalence de l’autisme et explore ce qui pourrait être le moteur du déséquilibre géographique – de la capacité de diagnostic à la pollution, au stress maternel, à l’exposition prénatale aux médicaments et aux conséquences épigénétiques de la vie industrielle moderne.
Des taux d’autisme élevés dans le monde développé
Selon les données de prévalence actuelles, les pays suivants font partie de ceux où les taux d’autisme déclarés sont les plus élevés :
Pays Prévalence
États-Unis 1 sur 36
Corée du Sud 1 sur 38
Norvège 1 sur 59
Royaume-Uni 1 sur 64
Canada 1 sur 66
Australie 1 sur 70
En revanche, des pays comme l’Inde (1 sur 500) et la Chine (1 sur 160) rapportent des taux de prévalence de l’autisme beaucoup plus faibles. La différence est flagrante. Les experts avertissent toutefois que ces chiffres pourraient ne pas refléter l’incidence réelle, mais plutôt des différences dans la reconnaissance, la stigmatisation et l’accès au diagnostic.
Malgré cela, les taux ont augmenté de manière spectaculaire dans les pays industrialisés au cours des trois dernières décennies. Aux États-Unis, le CDC a signalé une prévalence de 1 sur 150 en 2000 – ce chiffre a presque quadruplé. Cette augmentation n’a pas échappé au nouveau secrétaire américain à la santé, Robert F. Kennedy Jr.
S’agit-il simplement d’un meilleur diagnostic ?
C’est l’argument standard de nombreuses autorités de santé publique : Une sensibilisation accrue, un dépistage plus précoce et des critères de diagnostic plus larges permettent de détecter davantage de cas, y compris des formes d’autisme moins sévères qui auraient été ignorées ou mal diagnostiquées auparavant.
Cette explication a sans aucun doute sa raison d’être. Les critères diagnostiques ont considérablement évolué depuis les années 1990, et les pédiatres sont aujourd’hui plus enclins à envoyer les enfants pour une évaluation plus approfondie. Dans les pays où les soins de santé sont universels et les services d’autisme centralisés – comme la Corée du Sud ou la Norvège – l’identification des cas est plus agressive et plus approfondie.
Mais pour de nombreux chercheurs, « l’explication par la conscience » devient de plus en plus insatisfaisante. Une explication [purement diagnostique] conduirait probablement à un plateau, mais pas à une augmentation soutenue année après année – en particulier dans les pays où les systèmes de santé sont déjà matures.
Des points aveugles culturels : L’autisme – invisible au quotidien ?
En revanche, de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire (PFRI) semblent sous-diagnostiquer systématiquement l’autisme – soit en raison d’un manque de services, soit en raison de stigmates culturels profondément enracinés. Par exemple :
En Inde, les enfants ne reçoivent généralement une évaluation comportementale que si leurs symptômes sont graves.
En Chine, le taux officiel d’autisme reste faible, malgré de nombreux rapports faisant état d’une demande croissante de thérapies TSA dans des cliniques privées.
Dans de nombreux pays africains, les études sur la prévalence de l’autisme sont presque inexistantes.
Selon Golden Steps ABA, ce sous-diagnostic est un problème d’équité mondiale. Le manque de données provenant des LMIC ne doit pas être mal interprété comme une indication d’immunité à l’autisme – il pourrait plutôt indiquer un manque d’accès plutôt qu’une absence d’incidence.
Facteurs environnementaux et de mode de vie dans les pays industrialisés
Outre les différents diagnostics, de plus en plus d’études indiquent que les facteurs de stress environnementaux et les expositions prénatales sont des contributeurs possibles à l’augmentation des taux d’autisme dans les pays riches. Il s’agit notamment de :
Pollution atmosphérique
L’exposition utérine aux particules fines (PM2,5) et au dioxyde d’azote (NO₂) a été associée à un risque accru de TSA.
→ Les pays urbains et industrialisés ont tendance à avoir des niveaux de pollution plus élevés.
Perturbateurs endocriniens
Les produits chimiques industriels tels que les phtalates, les retardateurs de flamme et le bisphénol-A sont omniprésents dans les articles ménagers et les plastiques.
Un âge parental plus élevé
Dans les pays industrialisés, les parents ont plus souvent des enfants dans la trentaine ou la quarantaine – un facteur de risque connu.
Exposition à des produits pharmaceutiques pendant la grossesse
L’utilisation d’antidépresseurs, de paracétamol et d’autres médicaments pendant la grossesse pourrait influencer le développement neuronal – un domaine de recherche intense.
Césarienne & troubles du microbiome
Des taux plus élevés de césariennes et l’alimentation au biberon en Occident peuvent perturber la colonisation du microbiome du nourrisson – un facteur de risque émergent pour la santé neurologique.
Chacun de ces facteurs pris séparément peut ne représenter qu’un risque légèrement accru – mais lorsqu’ils sont combinés, dans des environnements hautement industrialisés et médicalisés, les effets cumulatifs pourraient être significatifs.
Controverses sur les vaccins et désinformation
Golden Steps ABA adopte une position claire : « Il n’existe aucune preuve que les vaccins ou les styles d’éducation provoquent l’autisme ».
Cette conclusion s’appuie sur des dizaines d’études épidémiologiques et est confirmée par les autorités sanitaires mondiales.
D’autre part, le ministre HHS Kennedy a annoncé une étude financée par le gouvernement pour examiner l’autisme et un certain nombre de causes possibles – y compris l’omniprésence des vaccins.
C’est précisément après le COVID-19 que la méfiance du public augmente à nouveau – en particulier aux États-Unis et dans certaines régions d’Europe. Les études critiquées pour leurs lacunes méthodologiques ou leurs échantillons biaisés y ont également contribué.
Des infectiologues comme les Drs Vazquez et Rao ont récemment lancé un avertissement dans l’American Journal of Medicine (2025) :
« De grands échantillons ne signifient pas automatiquement une bonne science – si les données sous-jacentes sont biaisées ».
Malgré cela, la méfiance envers les institutions de santé et les conflits d’intérêts perçus avec l’industrie pharmaceutique ont créé un espace dans lequel les récits anti-vaccins ont pu se répandre.
Le lien supposé entre l’autisme et les vaccins a certes été réfuté scientifiquement à plusieurs reprises – mais le préjudice social demeure.
TrialSite adopte ici une position plus nuancée : Nous devrions examiner les données à un niveau granulaire.
Corée du Sud – taux le plus élevé, stigmatisation la plus profonde
Le taux d’autisme déclaré de la Corée du Sud (2,6 %) est le plus élevé au monde. Paradoxalement, c’est aussi l’un des pays où la stigmatisation sociale des enfants autistes est la plus forte. Les familles sont souvent confrontées à la discrimination et les écoles publiques offrent peu de soutien approprié.
La contradiction est révélatrice : un pays peut avoir une excellente infrastructure de dépistage – et pourtant ne pas offrir une intégration ou un soutien social adéquat. Le système éducatif sud-coréen hautement compétitif, associé à la pression culturelle de conformité, constitue d’énormes barrières pour les enfants neurodiversifiés.
IL SERAIT INTERESSANT POUR COUPER COURT A TOUTES CES SPECULATIONS PSEUDO-SCIENTIFIQUES DE CONNAÎTRE LA PROPORTION DE L’AUTISME DANS LA TRIBUS DES HUNZAS FORT CONSOMATEUR DE B17, AYANT LA « REPUTATION » DE NE PAS CONNAÎTRE LE CANCER, DE VIVRE JUSQU’A 140 ANS, D’AVOIR DES FEMMES ENCEINTES A 60 ANS PASSES, D’AVOIR UNE DENTITION ET UNE VISION PARFAITE TOUTE LEUR VIE, ETC… (Cf. Laurent Glauzy, CES VITAMINES INTERDITES)
Cela révèle un autre niveau de complexité :
Un diagnostic ne signifie pas automatiquement une acceptation ou des soins de qualité.
Quelle est réellement la raison de l’augmentation de l’autisme ?
Selon le groupe sur les troubles du développement, l’augmentation mondiale des diagnostics de TSA est probablement multifactorielle :
Augmentation du nombre de diagnostics et élargissement des définitions
Sensibilisation accrue du public
Amélioration de l’accès aux soins médicaux
Augmentation de l’exposition aux facteurs de risque neurodéveloppementaux
Changements dans l’âge des parents et dans les pratiques de naissance
Mais en l’absence d’ensembles de données internationales robustes – y compris celles provenant de régions à plus faibles revenus – le monde manque d’une image complète.
Un effort mondial coordonné est nécessaire pour :
harmoniser les normes de diagnostic
améliorer les systèmes de surveillance
étudier les facteurs environnementaux sans biais politique
Des causes complexes, des questions urgentes
Les taux d’autisme augmentent – surtout dans les pays les plus riches du monde.
Une partie de cette augmentation est certainement due à l’amélioration des diagnostics. Mais la tendance mondiale et l’accumulation régionale indiquent que les influences environnementales, du mode de vie et épigénétiques doivent être étudiées de manière plus approfondie.
Si les réalisations du 21e siècle – eau propre, naissances plus sûres, abondance technologique – ont des conséquences involontaires sur le développement de l’enfant, la société moderne doit faire face à ce paradoxe.
La réponse ne réside pas dans la panique ou la politisation, mais dans la transparence, la recherche et une politique de santé compatissante.
L’autisme n’est pas un mystère qui peut être résolu par des luttes culturelles ou par le déni. C’est un défi complexe et dynamique qui nécessite une science rigoureuse, une politique inclusive et, surtout, un soutien aux personnes concernées dans le monde entier.
À propos de Golden Steps ABA
Golden Steps ABA est une société spécialisée dans l’analyse appliquée du comportement (ABA) qui travaille avec des enfants atteints d’autisme et d’autres troubles du développement.
L’offre comprend :
thérapie à domicile
Thérapie en centre
Télémédecine
Accompagnement scolaire
Formation des parents
Objectif : aider les enfants à acquérir de nouvelles compétences, à surmonter les comportements problématiques et à améliorer leur bien-être général.